Ralentir quand on est une super woman : partie 1

Au cours de mes consultations en naturopathie, et même à l’Atelier des Simples, je ne cesse d’entendre “je n’ai pas le temps de prendre du temps pour moi”. Et c’est malheureusement souvent un discours tenu par des femmes, prise entre le travail, la charge mentale et les injonctions à être toujours plus performantes dans tous les domaines. Sans compter les problèmes de chacune qui peuvent prendre toute la place, que ce soit une pathologie clairement handicapante ou un projet bébé qui stagne.

Sans m’être transformée en coach, j’avais envie de vous partager ici les choses que j’ai testé et qui me font du bien. Pour autant, il s’agit de ma propre expérience et non d’une indication à faire la même chose. Chacune fait avec ses ressources et ses contraintes. C’est plus une invitation à penser à toi, à ne pas t’oublier et pour te montrer qu’il est possible de faire autrement.

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En 2021 j’ai consacré mon année à ma formation à la naturopathie. En 2022, j’ai lancé mon activité tout en rédigeant un mémoire sur le SOPK et d’autres formations complémentaires. Autant dire que j’ai commencé 2023 sur les rotules et malade. Une semaine à ne rien pouvoir faire que dormir et des mots fléchés. J’ai décidé d’y voir que mon corps me passait un message. “Salut Chlochlo, tu en fais trop, ça serait bien de ralentir.”

Ok le corps, j’ai compris le message. Maintenant, il faut le faire entendre au cerveau, qui aime bien se raccrocher à ce qu’il connait : travailler beaucoup, réfléchir beaucoup sans cesse et en faire toujours plus.

La première piste que j’ai donc identifié, c’est de me lâcher la grappe, côté travail. M’obliger à en faire moins pour laisser plus d’espace au reste. C’est ce point que je vais détailler un peu plus dans cet article.

 

Changer de point de vue

Je suis atteinte d’un syndrome d’auto-exigence compulsive couplé à l’envie d’en faire toujours plus en 24h. Comme beaucoup de femmes, non ?

J’ai identifié le problème et j’ai eu une petite prise de conscience. Étant à mon compte, finalement, qu’elles sont mes tâches vraiment urgentes ? Et pourquoi m’imposer des deadlines impossible à réaliser et une quantité de travail astronomique à achever ? Qu’est-ce qui me tiens vraiment à cœur, hormis d’assurer mes consultations en naturopathie et de rédiger les plans d’hygiènes vitales de mes clientes après nos rendez-vous ? Le cœur de mon métier réside dans ces tâches. C’est mentalement une façon de revenir à l’essentiel de ce qui m’anime. Et pour le reste, je m’autorise à faire les choses à un rythme plus doux, qui me permet de les faire avec plaisir et non sous la contrainte ou dans le stress.

Le cycle menstruel comme outil

Parce que le cycle et surtout les hormones nous influencent énormément, il y a certains moments plus propice à certaines tâches que d’autres. A force de m’observer, j’ai compris comment cela m’impacter, et j’arrive maintenant à savoir quand faire telles tâches plutôt qu’une autre.

 

phase folliculaire

En phase folliculaire : après les règles et avant l’ovulation, les œstrogènes augmentent progressivement. Physiquement, l’énergie remonte, on se sent plus dynamique, ultra motivée et enthousiaste. C’est une période où l’ouverture aux autres sera de mise. La clarté mentale et la communication verbale sont bonnes. On en profite pour commencer de nouveaux projets, notamment avec d’autres personnes, de passer les coups de fils et de faire des rendez-vous. En conclusion, c’est le bon moment pour faire les choses. Attention toutefois à se canaliser, histoire de ne pas s’éparpiller.

En phase ovulatoire : pendant cette phase qui dure quelques jours, les œstrogènes sont à leur apogée ainsi que la testostérone. La vitalité est à son maximum ainsi que la productivité. On rayonne ! Et on est plus à l’écoute de l’autre, dans une belle phase d’empathie. C’est une période propice pour concrétiser ses projets, de communiquer, de se montrer au monde.

En phase lutéale : après l’ovulation, œstrogènes et testostérone diminuent pour laisser place à la progestérone. La progestérone nous invite à nous concentrer un peu plus sur nous-même. L’intuition est bonne ainsi que la créativité, ce sera le bon moment pour travailler sur des projets en profondeur. A ce moment là du cycle, j’en profite pour écrire, notamment mes articles de blog 🙂 Côté émotion, ça peut être plus intense à cette période là. Attention aux prises de décisions hâtives qui seraient dirigées par nos émotions.

En phase menstruelle : pendant les règles, les hormones sont au plus bas. Ça peut donner l’envie de se concentrer encore un peu plus sur soi et de se retirer un peu de la vie sociale (attention, ce n’est pas forcément le cas pour tout le monde). C’est le bon moment pour faire le bilan du mois et prendre un peu de recul. Et s’octroyer du temps de repos pour se régénérer avant le commencent d’un nouveau cycle.

Avoir ces informations en tête au cours du cycle ça me permet de réfléchir autrement. Avant mes règles, je sais que mon énergie est moins haute et que j’ai besoin de me recentrer. J’en profite pour faire les tâches de fond, je ralentis clairement le rythme et je m’octroie de vrais moments de qualité avec moi-même. Après mes règles, je sens que c’est le moment d’y aller et fort, autant dans le domaine professionnel que dans le domaine personnel, alors j’en profite vraiment à fond et sans barrière !

Trouver de la fluidité dans mon organisation

Libérer mon cerveau grâce à une todo-list : J’ai toujours un bout de papier sur mon bureau qui me sert de todo-list. J’y note à peu près tout ce qui me passe par la tête dans la catégorie “choses à faire”. Ça me libère un peu le cerveau des milles choses qui y passent.

Catégoriser les tâches : Une seconde chose qui m’est venue à l’idée, c’est de classer les tâches par catégories. Par exemple, les tâches récurrentes, qui reviennent toutes les semaines. Celles-ci, je les ai mise dans mon agenda hebdomadaire, de façon récurrente. Par exemple, je m’attèle à l’administratif tous les jeudis matins. Et uniquement le jeudi matin. Cela m’évite ainsi de m’éparpiller et de revenir plusieurs fois sur les mêmes sujets.

Prioriser: Avant j’avais tendance à mettre beaucoup de choses dans mes todo-lists en me disant « tiens, je vais réussir à tout faire dans la journée ». Et devine quoi ? je n’y arrivais pas. En fin de journée, j’avais l’impression de n’avoir rien achevé, avec un petit goût d’échec.

Maintenant, je priorise. Si une tâche me demande moins de 5 min, comme rédiger un e-mail, prendre un rendez-vous, hop je la fais tout de suite. Et après, j’en choisi 2 à 3 dans la liste urgente à faire par jour. Pas plus, histoire d’éviter d’avoir la sensation de n’avoir rien fait dans la journée. C’est surtout éviter d’entretenir mon symptôme chronique de recherche de performances, puisque l’idée, c’est de ralentir. Et je dois dire que ça me permet de bien duper mon cerveau : maintenant, je prends conscience du travail que j’arrive à accomplir.

Prioriser les temps de plaisir dans l’agenda

Je pensais ne pas avoir le temps pour prendre l’air, faire du yoga, déjeuner avec un.e amie. Sur cela aussi, j’ai changé de point de vue. Et maintenant, ces temps « autres » sont devenus les choses que je mets en premier dans mon agenda. Et ce sont des temps que je ne modifie pas. Parce que ce sont dans ces moments-là que je recharge les batteries. Et qui dit recharge de batteries, dit plus de motivation et de joie pour faire le reste.

Je me mets aussi des limites de temps de travail, ca me permet de profiter de la journée par la suite. Et quand vient la fin de journée, j’ai la sensation que j’en ai profité pleinement, et pas uniquement pour travailler.

Les Fleurs de Bach

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Enfin, pour en venir à bout de mon auto-exigence et de mon impression de manque de temps, je n’hésite pas à faire appel aux Fleurs de Bach. Elles visent à rééquilibrer nos différents états émotionnels perturbés capables d’impacter notre corps physique. En rétablissant l’équilibre émotionnel, le bien-être et la santé s’améliorent. Et par ricochet, cela permet de retrouver de la sérénité dans le quotidien.

Voici quelques fleurs qui peuvent être intéressantes :

Star of bethelem (n°29) : fleur du chagrin, de la peine, de la tristesse, de la séparation, sensation d’être « sous le choc ». Ramène de la paix intérieure, de la sérénité, fleur de la consolation.

Crab apple (n°10) : En cas de mauvaise estime de soi, de maniaquerie. Permet une meilleure acceptation de soi et de son corps, permet réconciliation avec votre corps (en cas de changements corporels, de perte de confiance en soi)

Rock water (N°27) : fleur de l’auto-exigence. Ramène de la fluidité, de l’harmonie intérieure.

Aspen (n°2) : en cas d’inquiétude, de peur inexpliqué, de crainte imprécise, d’appréhension. Apporte un sentiment de sécurité et de confiance en soi

Cherry plum (n°6) : apaisement en cas d’hypersensibilité, de perte de contrôle, de crises de colères ou d’impulsions. Aide à maitriser ses émotions et à garder son sang-froid

L’idée, c’est d’en prendre 2 gouttes d’une fleur dans un peu d’eau ou de mélange de différentes fleurs, 4 fois par jour, pendant au moins 3 semaines. Pour que cela soit plus pratique, il est possible de mettre les fleurs dans un flacon vaporisateur.

En conclusion

Apprendre à connaître mon cycle d’adapter mon rythme de vie. Maintenant je n’hésites plus à ralentir à l’approche de mes règles. Et surtout, de mettre plus de conscience sur l’énergie que j’ai au quotidien, sans oublier de m’être plus de moments plaisirs au quotidien. Ce deuxième point sera détaillé dans la partie 2 de cet article.

Et si tu demandes le lien du stress avec le cycle, tu peux aller lire mon article Le cycle menstruel, reflet de la santé de la femme, vraiment?

Et si tu as envie de faire le point

Sur ton cycle menstruel et sur comment mieux vivre avec lui au quotidien, n’hésites pas à aller découvrir mes accompagnements.

1 réflexion sur “Ralentir quand on est une superwoman : partie 1”

  1. Bel article, c’est tellement vrai de voir qu’il est difficile de prendre soin des autres si on ne prend pas soin des autres. Je vais garder le conseil sur prioriser et ne pas lâcher les rdv entre amis…. J’ai bien aimé le lien entre l’énergie et le cycle et l’idée d’harmoniser tout ça avec joie et sans culpabilité 😉 Merci

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