Féminisme

Focus sur les contraceptions masculines

Bienvenue en 2024 où les méthodes de contraceptions masculines existent mais ne sont pas connues. Pourtant, des solutions existent, se développent et se transmettent de pair à pair. Ce sont principalement des militants pratiquants une contraception qui en parlent et qui luttent contre les injonctions à la masculinité. Aujourd’hui, on plonge ensemble dans les différentes contraceptions masculines. 

En introduction, je me permets de préciser que cet article a une vision très hétéronormée des relations amoureuses et sexuelles mais que les questions de contraceptions se posent pour tout.es, LGBTQUIA+ compris.es 🏳️‍🌈

Les hommes sont plus fertiles que les femmes

Tout d’abord, petit rappel et comparatif des appareils reproductions féminins et masculins.

Chez la femme, la fertilité se joue dans le processus d’ovulation et plus précisément l’ovogénèse. A chaque cycle menstruel, un ovocyte est libéré sous l’influence du balai hormonal. Celui-ci mature pendant une quinzaine de jours (cela dépend des femmes) puis il est expulsé de l’ovaire à la trompe utérine. Sa durée de vie est de 12h à 24h. La fenêtre de fertilité chez la femme est donc quelques jours.

Chez l’homme, c’est la spermatogénèse qui est en charge de sa fertilité. Ce processus consiste en la fabrication et la maturation des spermatozoïdes et il prend environ 70 jours au total. Mais des spermatozoïdes sont fabriqués tous les jours ce qui fait que l’homme est fertile en permanence. D’ailleurs, chaque éjaculation contient 200 à 700 millions de spermatozoïdes.

naturopathie symptothermie orléans

Il n’y a pas besoin d’avoir un haut niveau en mathématique pour comprendre que finalement, l’homme est bien plus fertile que la femme. Alors pourquoi serait-ce à la femme uniquement de se protéger contre une potentielle grossesse ?

D’ailleurs à ce propos, 11 contraceptions dites féminines ont été développées et étudiées contre 3 utilisées couramment par ces Messieurs

Un bref historique

Les méthodes de contraception sont relativement récentes. La pilule contraceptive a été autorisée aux Etats-Unis en 1957, en France sa commercialisation commence en 1967. Et même si la femme n’est fertile que quelques jours par mois contrairement à l’homme qui l’est tous les jours, toutes les recherches de l’époque ont porté uniquement sur la contraception féminine.

Puis dans les années 1970, des hommes investis dans le Mouvement de libération des femmes (MLF) et créés l’association ARDECOM (Association pour la Recherche et le Développement de la Contraception Masculine). Par la suite, des médecins amorcent des essais cliniques sur ces méthodes pour démontrer leur fiabilité. Mais dans les années 1980, les avancées sont mises de côté pour mettre en avant le préservatif face à l’épidémie de Sida.   

Certains hommes font le choix de porter eux-mêmes la charge contraceptive, pour libérer leur compagne (ou compagnon).

Une histoire de charge mentale contraceptive

Ce qui a poussé les hommes de l’ARDECOM à se réunir c’est d’abord de soutenir le MLF (Mouvement de libération des femmes) et de prendre parti aux luttes féministes. Puis des groupes en non-mixité (c’est-à-dire d’homme uniquement) se créent où les rapports au genre, à la masculinité se font en toute vulnérabilité. A cette époque, si la pilule contraceptive est autorisée, sa prescription reste marginale. Il en va de même avec le droit à l’avortement, adopté en France en 1975 et dépendant à l’époque du bon vouloir des médecins. Alors les débats entre hommes portent aussi sur comment prendre part à l’évitement de grossesse, comme partagée cette responsabilité. Finalement, comment partager la charge mentale contraceptive.

Aujourd’hui, les hommes qui s’engagent dans les contraceptions masculines sont toujours motivées par ce partage de charge mentale, décuplé par les scandales sanitaires autour de la contraception féminine : risques cardiovasculaires, baisse de libido, dépressions, phlébites, etc. (attention toutefois, certaines femmes vivent très bien avec leurs contraceptions et il ne s’agit pas ici de leur briser du sucre sur le dos). 

contraceptions masculines

Les différentes contraceptions masculines

Venons-en au fait des possibilités qui s’offrent aux hommes en terme de contraception. On va parler des plus courantes, préservatif, retrait et vasectomie, les 3 seules reconnues par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) ainsi que de la contraception thermique qui, petit à petit, fait ses preuves. 

La contraception mécanique : B.A.BA des contraceptions masculines

contraceptions masculines

Aussi connu sous le nom de préservatif externe. C’est le moyen de contraception le plus répandu et le seul (avec le préservatif interne ou préservatif féminin) à protéger contre les infections sexuellement transmissibles. Il a un taux d’efficacité de 85% s’il est utilisé correctement. Il est facilement accessible, peu cher et gratuit pour les jeunes de moins de 26 ans.

Le retrait, la fausse bonne idée

contraceptions masculines

Plus ancienne méthode de contraception connue (même évoquée dans la bible) c’est la méthode la plus répandue avant l’apparition de la pilule. Son principe : couper le rapport sexuel pour éviter une éjaculation intra-utérine. C’est gratuit, facile, c’est même reconnu par l’OMS comme contraception avec un taux d’efficacité de 78% (la plus basse de toutes les contraceptions) mais ce n’est pas une bonne idée. D’abord, ça demande une communication et une confiance au sein du couple assez incroyable ainsi qu’une connaissance par l’homme de ses sensations très fine. Enfin, des spermatozoïdes sont également présents dans le liquide pré-éjaculatoire. Donc même avant l’éjaculation. Donc le risque de grossesse reste quand même énorme. A mon sens, le retrait est une vraie fausse bonne idée.

La définitive – la vasectomie

contraceptions masculines

La vasectomie est une contraception définitive qui passe par une opération sous anesthésie locale qui consiste à couper et bloquer les canaux déférents qui transportent les spermatozoïdes à partir des testicules. Ainsi, les spermatozoïdes ne peuvent plus rejoindre le liquide séminal et sont détruits. Cette méthode a un taux de fiabilité de 99,8% qui en fait la plus sécure.

L’opération est mineure comparée à une ligature des trompes qui nécessitent une hospitalisation de quelques jours. La vasectomie se fait en ambulatoire et la cicatrisation prend de 2 à 3 jours. C’est d’ailleurs parce que c’est une pratique « facile » qu’elle a fortement augmenté ces dernières années et qu’elle est plus courante que la ligature des trompes : sa pratique a été multipliée par 15 en 12 ans ; En 2022, trois stérilisations masculines ont été pratiquées pour deux stérilisations féminines.

La contraception thermique

Source : Thoreme.com

 Son objectif est de rapprocher les testicules du corps pour augmenter légèrement leur température. Car la spermatogénèse se fait à 35°C. En rapprochant les testicules du corps, leur température passe à environ 37°C et cela va rendre inactifs les spermatozoïdes.

Pour que cette méthode soit efficace, l’homme doit porter slip, jock-strap ou anneau 15h par jour. Un suivi médical est nécessaire pour effectuer un spermogramme avant le début de la contraception, puis 3 mois après. Car souvenez-vous, la spermatogénèse est un processus de 70 jours. Le spermogramme 3 mois après le début de la contraception permet de vérifier que le nombre de spermatozoïdes a considérablement baissé et ne risque pas d’engendrer de grossesse. En bonus, cette contraception est réversible après 3 mois sans contraception.

contraceptions masculines

Une étude française* menée auprès de 51 couples et 536 cycles n’a comptabilisé qu’une seule grossesse dues à une mauvaise utilisation de la méthode. Ces méthodes semblent donc plus que fiables mais des études à plus grandes échelles restent à faire pour qu’elles soient reconnues par l’OMS. C’est d’ailleurs en cours pour l’androswitch qui est en cours d’homologation pour être reconnu comme dispositif médical. Pour ce qui est du slip ou du jock-strap, il est possible d’en acheter sur internet ou encore de se fabriquer soi-même.

Premiers pas pour adopter les contraceptions masculines

Une étude récente a montré qu’après information sur la méthode, 29 % des nouveaux pères seraient intéressés pour essayer la contraception thermique. Alors pourquoi pas au sein de votre couple ?

Ok mais comment faire ? Et bien en s’informant !

Et puis en allant à la rencontre de groupes près de chez vous : soit en cherchant sur le net, soit en te rapprochant du Planning familial le plus proche.

Sources

Tu penses que ta contraception te provoque des effets secondaires ?

N’hésites pas à me contacter par email ou sur instagram, ou encore à réserver un appel découverte pour que l’on discute ensemble de ta problématique.

La symptothermie on en parle ?

Dans sa vie, une femme est fertile pendant une trentaine d’années : de ses premières règles jusqu’à la ménopause. Autant d’années ou presque ou elle sera considérée comme fertile et expérimentera surement plusieurs contraceptions. Et sur ce point, il n’y a pas meilleurs moyens de contraception qu’un autre, mais une contraception adaptée à chacune et à toutes les étapes de la vie. Une contraception, que je souhaite, consciente et choisie, en connaissant les avantages et inconvénients de chacune

Connais-tu la symptothermie, une contraception (mais pas que) sans hormones et sécuritaire ? Loin des méthodes de grand-mère, elle permet, grâce à l’observation de différents indices et le respect de certaines règles, de repérer les périodes fertiles et non fertiles. 

Alors si tu es dans une phase de ta vie où tu cherches une contraception non-hormonales, autres que le stérilet au cuivre, ce qui suit va surement t’intéresser.

Qu'est-ce que c'est la symptothermie ?

La symptothermie est une méthode d’observation du cycle qui permet d’identifier les périodes fertiles et les périodes non-fertiles au cours d’un cycle.  Elle correspond aux femmes qui souhaitent trouver une contraception et également qui sont en désir de grossesse.

D’ailleurs, sais-tu qu’une femme est fertile seulement quelques jours par mois ? Et c’est la physiologie qui veut ça.

 

La symptothermie repose sur l’observation d’indices physiques qui, corrélés entre eux, vont permettre d’identifier le début et la fin de la période de fertilité qui encadrent la période d’ovulation au cours d’un cycle. Ces indices sont les suivants :  

  • la glaire cervicale qui schématiquement correspond aux pertes blanches que tu as déjà peut-être observée. Plus tu t’approches de l’ovulation plus celle-ci devient filante, transparente et fertile. Après l’ovulation, la glaire s’assèche.
  • la température basale, prise au réveil pendant 3 min qui évolue sous l’influence des hormones.
  • et éventuellement, la position du col de l’utérus, qui va s’ouvrir à l’approche de l’ovulation puis se refermer en période infertile. L’observation de cet indice est optionnel, la combinaison de la glaire cervicale et de la température est suffisante pour apporter de la sécurité à la pratique.
symptothermie orleans

La symptothermie est une méthode de contraception naturelle dite des indices combinés, c’est-à-dire qu’elle permet l’observation de plusieurs variables du corps qui, corrélées entre elles selon des règles strictes, vont permettre d’identifier le début et la fin de la période de fertilité au cours d’un cycle : 

  • la glaire cervicale qui, d’un point de vue physiologique, évolue avec la fertilité de la femme au cours du cycle
  • la température basale, qui elle, évolue selon l’influence des hormones du cycle et va augmenter après l’ovulation
  • la position du col de l’utérus, qui va s’ouvrir à l’approche de l’ovulation puis se refermer en période infertile. L’observation de cet indice est optionnel, la combinaison de la glaire cervicale et de la température est suffisante pour apporter de la sécurité à la pratique.

C’est une contraception naturelle qui s’adresse aux femmes à toutes les étapes de leur vie.

Est-ce que la symptothermie est efficace ?

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnait la symptothermie comme méthode de contraception avec un taux de fiabilité de 98,2% en utilisation courante. Pour comparaison, la pilule à un taux de fiabilité de 91%[1].

Qu'est-ce qui fait l'efficacité de la symptothermie ?

Voici quelques facteurs qui permettent à la symptothermie d’être une contraception efficace et sécurité :  

  • Premièrement, c’est la méthode elle-même. La symptothermie par Sensiplan repose sur les travaux du Planning Naturel Familial constitué de groupes de recherches dans les universités de Düsseldorf et Heidelberg. Ainsi ce sont plus de 40 000 cycles qui ont été étudiée depuis plus de 30 ans et les recherches se poursuivent encore aujourd’hui pour assurer l’efficacité de la méthode.
  • Un autre facteur de réussite est évidemment la rigueur dans les observations qui sont quotidiennes et le respect de la méthode pour un usage le plus sécuritaire possible. Pour cela, une formation complète avec un.e conseiller.ère en symptothermie est primordiale. Se faire accompagner pour comprendre les règles et aussi bien interpréter ses observations te permettra de prendre confiance en ta pratique et de pouvoir voler de tes propres ailes au bout de quelques mois.
  • Enfin, la clé de réussite résidera principalement sur ta motivation à apprendre la méthode. Voir même à l’implication de ton· ta partenaire dans le suivi du cycle. Car en effet, dans les périodes de fertilité, pour une utilisation en contraception, il sera important d’utiliser un autre moyen de contraception, comme le préservatif, ou éviter les rapports pénétrants. Et dans les cas de désir de grossesse partager les secrets de l’ovulation sera intéressant pour les deux parties impliquées. Notamment pour avoir des rapports au bon moment et sortir de la charge mentale de la « reproductivité ». La communication sera donc primordiale.· 
symptothermie orléans loiret visio

Est-ce que c'est pour moi ?

La symptothermie est une contraception pour toi si tu souhaites : 

  • te libérer des contraception hormonales et de leurs possibles effets secondaires,
  • retrouver ta libido,
  • gagner en autonomie dans ta contraception,
  • apprendre à mieux connaître le fonctionnement de ton corps, son fonctionnement et celle de ton cycle,
  • observer les évolutions physiologiques de ton cycle au jour le jour,
  • faciliter la planification d’une grossesse,
  • creuser les possibles déséquilibres hormonaux de ton cycle (car les graphiques sont une mines d’informations incroyables !).

Enfin, la symptothermie est pour toi qu’elle que soit ta situation : que tu sois célibataire et curieux.se, en couple avec un.e partenaire partant.e dans l’aventure, en recherche d’une contraception ou en souhait de grossesse.

symptothermie orléans visio loiret

Comment cela se déroule ? De quoi j’ai besoin ?

La symptothermie nécessite peu de matériel. Un thermomètre à double décimale pour prendre ta température le matin et un graphique papier que tu peux trouver ici.

Tu peux également te procurer le Manuel Sensiplan pour te plonger dans la méthode et le livre d’exercices.

Enfin, comme je le disais plus haut, une clé de réussite de l’apprentissage de la méthode est de se faire accompagner. Pour connaitre les modalités de mon accompagnement à la Symptothermie tu peux te rendre ici.

En résumé la symptothermie

Ce n'est pas ...

  • Une technique de grand-mère, comme la méthode Ogino dont tu as peut-être entendue et qui n’est pas fiable. Au contraire, c’est une méthode encore étudiée qui, grâce à la combinaison de l’observation de la glaire cervicale et la température, la rend très sécuritaire.
  • Une méthode prédictive, comme les méthodes dites de calendrier qui se basent sur la date des règles pour dater l’ovulation alors que non, l’ovulation n’a pas lieu au jour 14. Avec la symptothermie et le suivi quotidien, ce sont tes observations qui vont permettre de connaitre approximativement la date de l’ovulation. Et grâce aux différentes règles de sécurité, il n’y a pas de prises de risques si tu souhaites l’utiliser en contraception.
  • Une contraception naturelle donc plus risquée qu’une autre. C’est d’ailleurs le contraire puisque la pilule a un taux de fiabilité pratique de 91%, le DIU au cuivre de 99,2% et le préservatif de 85% et le retrait de 78% alors que celui de la symptothermie est de 98 %.

C'est...

  • Une méthode de contraception ou de procréation fiable et sécuritaire
  • Une méthode scientifique et sans hormones
  • Un outil incroyable pour en apprendre plus sur soi-même
  • Adapter à toutes les femmes, même à celles qui ont des cycles irréguliers. D’ailleurs, l’observation du cycle est un superbe outil pour déceler les possibles déséquilibres hormonaux !

Prête pour l'aventure ?

Tu as envie de te lancer dans l’apprentissage de la symptothermie ? Et tu souhaites gagner en assurance dans  la compréhension de la méthode et gagner en sécurité ? 

Ralentir quand on est une super woman : partie 1

Au cours de mes consultations en naturopathie, et même à l’Atelier des Simples, je ne cesse d’entendre “je n’ai pas le temps de prendre du temps pour moi”. Et c’est malheureusement souvent un discours tenu par des femmes, prise entre le travail, la charge mentale et les injonctions à être toujours plus performantes dans tous les domaines. Sans compter les problèmes de chacune qui peuvent prendre toute la place, que ce soit une pathologie clairement handicapante ou un projet bébé qui stagne.

Sans m’être transformée en coach, j’avais envie de vous partager ici les choses que j’ai testé et qui me font du bien. Pour autant, il s’agit de ma propre expérience et non d’une indication à faire la même chose. Chacune fait avec ses ressources et ses contraintes. C’est plus une invitation à penser à toi, à ne pas t’oublier et pour te montrer qu’il est possible de faire autrement.

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Ma problématique

En 2021 j’ai consacré mon année à ma formation à la naturopathie. En 2022, j’ai lancé mon activité tout en rédigeant un mémoire sur le SOPK et d’autres formations complémentaires. Autant dire que j’ai commencé 2023 sur les rotules et malade. Une semaine à ne rien pouvoir faire que dormir et des mots fléchés. J’ai décidé d’y voir que mon corps me passait un message. “Salut Chlochlo, tu en fais trop, ça serait bien de ralentir.”

Ok le corps, j’ai compris le message. Maintenant, il faut le faire entendre au cerveau, qui aime bien se raccrocher à ce qu’il connait : travailler beaucoup, réfléchir beaucoup sans cesse et en faire toujours plus.

La première piste que j’ai donc identifié, c’est de me lâcher la grappe, côté travail. M’obliger à en faire moins pour laisser plus d’espace au reste. C’est ce point que je vais détailler un peu plus dans cet article.

 

Changer de point de vue

Je suis atteinte d’un syndrome d’auto-exigence compulsive couplé à l’envie d’en faire toujours plus en 24h. Comme beaucoup de femmes, non ?

J’ai identifié le problème et j’ai eu une petite prise de conscience. Étant à mon compte, finalement, qu’elles sont mes tâches vraiment urgentes ? Et pourquoi m’imposer des deadlines impossible à réaliser et une quantité de travail astronomique à achever ? Qu’est-ce qui me tiens vraiment à cœur, hormis d’assurer mes consultations en naturopathie et de rédiger les plans d’hygiènes vitales de mes clientes après nos rendez-vous ? Le cœur de mon métier réside dans ces tâches. C’est mentalement une façon de revenir à l’essentiel de ce qui m’anime. Et pour le reste, je m’autorise à faire les choses à un rythme plus doux, qui me permet de les faire avec plaisir et non sous la contrainte ou dans le stress.

Le cycle menstruel comme outil

Parce que le cycle et surtout les hormones nous influencent énormément, il y a certains moments plus propice à certaines tâches que d’autres. A force de m’observer, j’ai compris comment cela m’impacter, et j’arrive maintenant à savoir quand faire telles tâches plutôt qu’une autre.

 

phase folliculaire

En phase folliculaire : après les règles et avant l’ovulation, les œstrogènes augmentent progressivement. Physiquement, l’énergie remonte, on se sent plus dynamique, ultra motivée et enthousiaste. C’est une période où l’ouverture aux autres sera de mise. La clarté mentale et la communication verbale sont bonnes. On en profite pour commencer de nouveaux projets, notamment avec d’autres personnes, de passer les coups de fils et de faire des rendez-vous. En conclusion, c’est le bon moment pour faire les choses. Attention toutefois à se canaliser, histoire de ne pas s’éparpiller.

En phase ovulatoire : pendant cette phase qui dure quelques jours, les œstrogènes sont à leur apogée ainsi que la testostérone. La vitalité est à son maximum ainsi que la productivité. On rayonne ! Et on est plus à l’écoute de l’autre, dans une belle phase d’empathie. C’est une période propice pour concrétiser ses projets, de communiquer, de se montrer au monde.

En phase lutéale : après l’ovulation, œstrogènes et testostérone diminuent pour laisser place à la progestérone. La progestérone nous invite à nous concentrer un peu plus sur nous-même. L’intuition est bonne ainsi que la créativité, ce sera le bon moment pour travailler sur des projets en profondeur. A ce moment là du cycle, j’en profite pour écrire, notamment mes articles de blog 🙂 Côté émotion, ça peut être plus intense à cette période là. Attention aux prises de décisions hâtives qui seraient dirigées par nos émotions.

En phase menstruelle : pendant les règles, les hormones sont au plus bas. Ça peut donner l’envie de se concentrer encore un peu plus sur soi et de se retirer un peu de la vie sociale (attention, ce n’est pas forcément le cas pour tout le monde). C’est le bon moment pour faire le bilan du mois et prendre un peu de recul. Et s’octroyer du temps de repos pour se régénérer avant le commencent d’un nouveau cycle.

Avoir ces informations en tête au cours du cycle ça me permet de réfléchir autrement. Avant mes règles, je sais que mon énergie est moins haute et que j’ai besoin de me recentrer. J’en profite pour faire les tâches de fond, je ralentis clairement le rythme et je m’octroie de vrais moments de qualité avec moi-même. Après mes règles, je sens que c’est le moment d’y aller et fort, autant dans le domaine professionnel que dans le domaine personnel, alors j’en profite vraiment à fond et sans barrière !

Trouver de la fluidité dans mon organisation

Libérer mon cerveau grâce à une todo-list : J’ai toujours un bout de papier sur mon bureau qui me sert de todo-list. J’y note à peu près tout ce qui me passe par la tête dans la catégorie “choses à faire”. Ça me libère un peu le cerveau des milles choses qui y passent.

Catégoriser les tâches : Une seconde chose qui m’est venue à l’idée, c’est de classer les tâches par catégories. Par exemple, les tâches récurrentes, qui reviennent toutes les semaines. Celles-ci, je les ai mise dans mon agenda hebdomadaire, de façon récurrente. Par exemple, je m’attèle à l’administratif tous les jeudis matins. Et uniquement le jeudi matin. Cela m’évite ainsi de m’éparpiller et de revenir plusieurs fois sur les mêmes sujets.

Prioriser: Avant j’avais tendance à mettre beaucoup de choses dans mes todo-lists en me disant « tiens, je vais réussir à tout faire dans la journée ». Et devine quoi ? je n’y arrivais pas. En fin de journée, j’avais l’impression de n’avoir rien achevé, avec un petit goût d’échec.

Maintenant, je priorise. Si une tâche me demande moins de 5 min, comme rédiger un e-mail, prendre un rendez-vous, hop je la fais tout de suite. Et après, j’en choisi 2 à 3 dans la liste urgente à faire par jour. Pas plus, histoire d’éviter d’avoir la sensation de n’avoir rien fait dans la journée. C’est surtout éviter d’entretenir mon symptôme chronique de recherche de performances, puisque l’idée, c’est de ralentir. Et je dois dire que ça me permet de bien duper mon cerveau : maintenant, je prends conscience du travail que j’arrive à accomplir.

Prioriser les temps de plaisir dans l’agenda

Je pensais ne pas avoir le temps pour prendre l’air, faire du yoga, déjeuner avec un.e amie. Sur cela aussi, j’ai changé de point de vue. Et maintenant, ces temps « autres » sont devenus les choses que je mets en premier dans mon agenda. Et ce sont des temps que je ne modifie pas. Parce que ce sont dans ces moments-là que je recharge les batteries. Et qui dit recharge de batteries, dit plus de motivation et de joie pour faire le reste.

Je me mets aussi des limites de temps de travail, ca me permet de profiter de la journée par la suite. Et quand vient la fin de journée, j’ai la sensation que j’en ai profité pleinement, et pas uniquement pour travailler.

Les Fleurs de Bach

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Enfin, pour en venir à bout de mon auto-exigence et de mon impression de manque de temps, je n’hésite pas à faire appel aux Fleurs de Bach. Elles visent à rééquilibrer nos différents états émotionnels perturbés capables d’impacter notre corps physique. En rétablissant l’équilibre émotionnel, le bien-être et la santé s’améliorent. Et par ricochet, cela permet de retrouver de la sérénité dans le quotidien.

Voici quelques fleurs qui peuvent être intéressantes :

Star of bethelem (n°29) : fleur du chagrin, de la peine, de la tristesse, de la séparation, sensation d’être « sous le choc ». Ramène de la paix intérieure, de la sérénité, fleur de la consolation.

Crab apple (n°10) : En cas de mauvaise estime de soi, de maniaquerie. Permet une meilleure acceptation de soi et de son corps, permet réconciliation avec votre corps (en cas de changements corporels, de perte de confiance en soi)

Rock water (N°27) : fleur de l’auto-exigence. Ramène de la fluidité, de l’harmonie intérieure.

Aspen (n°2) : en cas d’inquiétude, de peur inexpliqué, de crainte imprécise, d’appréhension. Apporte un sentiment de sécurité et de confiance en soi

Cherry plum (n°6) : apaisement en cas d’hypersensibilité, de perte de contrôle, de crises de colères ou d’impulsions. Aide à maitriser ses émotions et à garder son sang-froid

L’idée, c’est d’en prendre 2 gouttes d’une fleur dans un peu d’eau ou de mélange de différentes fleurs, 4 fois par jour, pendant au moins 3 semaines. Pour que cela soit plus pratique, il est possible de mettre les fleurs dans un flacon vaporisateur.

En conclusion

Apprendre à connaître mon cycle d’adapter mon rythme de vie. Maintenant je n’hésites plus à ralentir à l’approche de mes règles. Et surtout, de mettre plus de conscience sur l’énergie que j’ai au quotidien, sans oublier de m’être plus de moments plaisirs au quotidien. Ce deuxième point sera détaillé dans la partie 2 de cet article.

Et si tu demandes le lien du stress avec le cycle, tu peux aller lire mon article Le cycle menstruel, reflet de la santé de la femme, vraiment?

Et si tu as envie de faire le point

Sur ton cycle menstruel et sur comment mieux vivre avec lui au quotidien, n’hésites pas à aller découvrir mes accompagnements.