Chloé

Ralentir quand on est une superwoman : partie 2

Dans le premier article « Ralentir pour devenir une superwoman », j’ai partagé comment j’ai revu mon organisation personnelle et professionnelle, notamment en changeant de point de vue sur les choses, pour ralentir. Dans cette deuxième partie, je vais aborder comment je remets plus de plaisir à mon quotidien.

Rappel : Sans m’être transformée en coach, j’avais envie de vous partager ici les choses que j’ai testé et qui me font du bien. Pour autant, il s’agit de ma propre expérience et non d’une indication à faire la même chose. Chacune fait avec ses ressources et ses contraintes. C’est plus une invitation à penser à toi, à ne pas t’oublier. Et à remettre du plaisir dans le quotidien.

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Ma problématique

Après des années 2021 et 2022 bien remplies, j’ai commencé 2023 en tombant malade pendant mes vacances. J’y ai vu le signe qu’il était temps de faire les choses autrement, et surtout ralentir le rythme pour plus profiter de la vie.

J’ai réalisé que je passais un peu à côté de ma vie. Les moments passés avec mes proches, j’étais souvent trop fatiguée pour en profiter pleinement. Le matin, je m’extirpais difficilement du lit malgré une bonne motivation. J’ai compris qu’en fait, en plus d’être atteinte d’un syndrome de performance-exigence chronique, j’avais arrêté de me faire plaisir. Que mon quotidien était plein de tâches à réaliser, mais jamais de temps pour juste profiter d’être en vie.

Alors pour poursuivre cet auto-reboot, la question a été “qu’est-ce qui me fait plaisir?”

 

Mais qu’est-ce qui me fait plaisir ?

L’idée c’est de revenir à la base des micro activités qui me font du bien et de pouvoir les faire au quotidien. Pas besoin d’aller chercher loin. Par exemple, marcher le long de la mer, oui ça fait du bien. Mais c’est peu réalisable au quotidien, étant donné que je vis loin de la mer.

J’ai donc identifié des choses réalisables facilement et quotidiennement que j’avais un peu mises de côté comme :Lire

  • Pratiquer du Yoga pour moi
  • Respirer et méditer
  • Marcher
  • Lister les gratitudes de la journée
  • Écouter de la musique qui donne la pêche
  • Passer des moments avec mes proches en étant 100% présente

Lire

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Même avant de commencer ma formation en naturopathie, mes lectures se consacraient à apprendre. Que ce soit des livres spécifiques à la naturopathie ou au développement personnel, les lectures “plaisirs” se sont fait rares au fil des mois. Résultat : j’ai une quantité énorme de livres spécialisés, et souvent, je les commence puis ils finissent par trainer sur mon bureau… Jusqu’au jour ou mon bureau déborde et je décide de les ranger en me disant “j’y reviendrais plus tard”.

Et je me suis éloignée du plaisir de lire.

Je suis donc allée en librairie acheter des romans, du genre “feel good” ou d’auteur.es que j’apprécie. Puis j’ai recommencé à lire, 10 min, par-ci, par-là, et la magie a opérée. Me voilà éprise, de nouveau, d’histoires touchantes qui m’embarquent dans leurs univers. Et hop, j’ai renoué avec le plaisir de lire.

 

Méditer

La méditation n’a jamais été mon fort. Parce que j’aime être dans l’action, me poser même 5 min pour m’arrêter c’était quasiment une mission impossible. Il a plusieurs mois, j’ai installé sur mon téléphone l’application “Insight Timer”. On y trouve des méditations, des cycles de cours de méditation, des exercices de méditation, de la musique. Le tout ajouté par des personnes du monde entier. On peut également créer sa propre méditation grâce au timer, en choisissant la durée, le son ambiant, etc. Même la version gratuite de l’application laisse un choix immense de contenu.

Maintenant, quand je sens que mon mental est en surcharge, que mes pensées fusent un peu trop intensément, hop je dégaine Insight timer pour une courte méditation, ou pour mettre une musique apaisante.

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Respirer

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Si vous avez déjà eu une consultation avec un.e naturopathe, on vous a déjà très probablement parler de la cohérence cardiaque, cette respiration magique.

L’idée est d’inspirer sur 5 temps et d’expirer sur 5 temps avec une respiration abdominale, ce qui représente 6 respirations par minute. Cela permet de mettre nos poumons au rythme des battements de notre cœur. Et ça a une montagne de vertus, autant sur le système nerveux que sur le corps. Mais voilà, pour en avoir vraiment les effets, il faut faire cette respiration 3 fois par jour. La méthode c’est 3-6-5, 3 fois par jours, 6 respirations par minutes, 5 temps d’inspiration et d’expiration.

Autant vous dire que je n’ai jamais réussi à tenir le rythme sur la durée. Et puis j’ai décidé de m’éloigner du “il faut”, et j’ai choisi de faire des séances de cohérence cardiaque quand il me semblait bon.

Alors finalement c’est quand je m’allonge dans mon lit au moment de me coucher que je pratique la cohérence cardiaque, de façon très intuitive, histoire de relâcher les tensions. Et c’est assez magique, moi qui ai pour habitude d’avoir le ventre nouée, en quelques minutes je sens mes muscles se relâcher.

Si tu as envie d’essayer, il y a des vidéos sur youtube ou des applications à télécharger sur ton portable. J’aime bien Respirelax qui est facile d’utilisation. Tu peux également trouver des séances de cohérence cardiaque sur Insight Timer.

Écrire ses gratitudes

Tu connais peut-être déjà l’exercice d’écrire au moins gratitudes tous les jours. Quand on a tendance à ne voir que le négatif des situations, écrire ses gratitudes ramènent du positif. On peut même se surprendre à penser “tiens, finalement, ma journée n’a pas été aussi pourrie que je le pensais”. Et parfois, une gratitude tient juste au rayon de soleil qui s’est pointé à 13h05 et qui nous a fait sourire.

J’ai recommencé à le faire en janvier et je dois dire que depuis je me sens vraiment plus positive, j’ai plus d’entrain et je me sens bien plus souriante.

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En conclusion : douceur et conscience

En relisant cet article, je me suis rendue compte qu’en faite ma démarche consistait simplement à remettre de la conscience dans ma vie et dans les choses qui me font du bien. Et ces petites choses, misent bout à bout, on pas mal changer ma vision. Et en parallèle, il s’agit aussi de m’accorder plus de douceur, ce qui me pousse à ralentir. En plus de faire les choses avec plus de conscience, j’ai la sensation de plus profiter de la vie, et de redonner du sens au quotidien, même dans les tâches les moins sympas.

Et si tu demandes le lien du stress avec le cycle, tu peux aller lire mon article Le cycle menstruel, reflet de la santé de la femme, vraiment?

Et si tu as envie de faire le point

Sur ton cycle menstruel et sur comment mieux vivre avec lui au quotidien, n’hésites pas à aller découvrir mes accompagnements.

Ralentir quand on est une superwoman : partie 1

Au cours de mes consultations en naturopathie, et même à l’Atelier des Simples, je ne cesse d’entendre “je n’ai pas le temps de prendre du temps pour moi”. Et c’est malheureusement souvent un discours tenu par des femmes, prise entre le travail, la charge mentale et les injonctions à être toujours plus performantes dans tous les domaines. Sans compter les problèmes de chacune qui peuvent prendre toute la place, que ce soit une pathologie clairement handicapante ou un projet bébé qui stagne.

Sans m’être transformée en coach, j’avais envie de vous partager ici les choses que j’ai testé et qui me font du bien. Pour autant, il s’agit de ma propre expérience et non d’une indication à faire la même chose. Chacune fait avec ses ressources et ses contraintes. C’est plus une invitation à penser à toi, à ne pas t’oublier et pour te montrer qu’il est possible de faire autrement.

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Ma problématique

En 2021 j’ai consacré mon année à ma formation à la naturopathie. En 2022, j’ai lancé mon activité tout en rédigeant un mémoire sur le SOPK et d’autres formations complémentaires. Autant dire que j’ai commencé 2023 sur les rotules et malade. Une semaine à ne rien pouvoir faire que dormir et des mots fléchés. J’ai décidé d’y voir que mon corps me passait un message. “Salut Chlochlo, tu en fais trop, ça serait bien de ralentir.”

Ok le corps, j’ai compris le message. Maintenant, il faut le faire entendre au cerveau, qui aime bien se raccrocher à ce qu’il connait : travailler beaucoup, réfléchir beaucoup sans cesse et en faire toujours plus.

La première piste que j’ai donc identifié, c’est de me lâcher la grappe, côté travail. M’obliger à en faire moins pour laisser plus d’espace au reste. C’est ce point que je vais détailler un peu plus dans cet article.

 

Changer de point de vue

Je suis atteinte d’un syndrome d’auto-exigence compulsive couplé à l’envie d’en faire toujours plus en 24h. Comme beaucoup de femmes, non ?

J’ai identifié le problème et j’ai eu une petite prise de conscience. Étant à mon compte, finalement, qu’elles sont mes tâches vraiment urgentes ? Et pourquoi m’imposer des deadlines impossible à réaliser et une quantité de travail astronomique à achever ? Qu’est-ce qui me tiens vraiment à cœur, hormis d’assurer mes consultations en naturopathie et de rédiger les plans d’hygiènes vitales de mes clientes après nos rendez-vous ? Le cœur de mon métier réside dans ces tâches. C’est mentalement une façon de revenir à l’essentiel de ce qui m’anime. Et pour le reste, je m’autorise à faire les choses à un rythme plus doux, qui me permet de les faire avec plaisir et non sous la contrainte ou dans le stress.

Le cycle menstruel comme outil

Parce que le cycle et surtout les hormones nous influencent énormément, il y a certains moments plus propice à certaines tâches que d’autres. A force de m’observer, j’ai compris comment cela m’impacter, et j’arrive maintenant à savoir quand faire telles tâches plutôt qu’une autre.

 

phase folliculaire

En phase folliculaire : après les règles et avant l’ovulation, les œstrogènes augmentent progressivement. Physiquement, l’énergie remonte, on se sent plus dynamique, ultra motivée et enthousiaste. C’est une période où l’ouverture aux autres sera de mise. La clarté mentale et la communication verbale sont bonnes. On en profite pour commencer de nouveaux projets, notamment avec d’autres personnes, de passer les coups de fils et de faire des rendez-vous. En conclusion, c’est le bon moment pour faire les choses. Attention toutefois à se canaliser, histoire de ne pas s’éparpiller.

En phase ovulatoire : pendant cette phase qui dure quelques jours, les œstrogènes sont à leur apogée ainsi que la testostérone. La vitalité est à son maximum ainsi que la productivité. On rayonne ! Et on est plus à l’écoute de l’autre, dans une belle phase d’empathie. C’est une période propice pour concrétiser ses projets, de communiquer, de se montrer au monde.

En phase lutéale : après l’ovulation, œstrogènes et testostérone diminuent pour laisser place à la progestérone. La progestérone nous invite à nous concentrer un peu plus sur nous-même. L’intuition est bonne ainsi que la créativité, ce sera le bon moment pour travailler sur des projets en profondeur. A ce moment là du cycle, j’en profite pour écrire, notamment mes articles de blog 🙂 Côté émotion, ça peut être plus intense à cette période là. Attention aux prises de décisions hâtives qui seraient dirigées par nos émotions.

En phase menstruelle : pendant les règles, les hormones sont au plus bas. Ça peut donner l’envie de se concentrer encore un peu plus sur soi et de se retirer un peu de la vie sociale (attention, ce n’est pas forcément le cas pour tout le monde). C’est le bon moment pour faire le bilan du mois et prendre un peu de recul. Et s’octroyer du temps de repos pour se régénérer avant le commencent d’un nouveau cycle.

Avoir ces informations en tête au cours du cycle ça me permet de réfléchir autrement. Avant mes règles, je sais que mon énergie est moins haute et que j’ai besoin de me recentrer. J’en profite pour faire les tâches de fond, je ralentis clairement le rythme et je m’octroie de vrais moments de qualité avec moi-même. Après mes règles, je sens que c’est le moment d’y aller et fort, autant dans le domaine professionnel que dans le domaine personnel, alors j’en profite vraiment à fond et sans barrière !

Trouver de la fluidité dans mon organisation

Libérer mon cerveau grâce à une todo-list : J’ai toujours un bout de papier sur mon bureau qui me sert de todo-list. J’y note à peu près tout ce qui me passe par la tête dans la catégorie “choses à faire”. Ça me libère un peu le cerveau des milles choses qui y passent.

Catégoriser les tâches : Une seconde chose qui m’est venue à l’idée, c’est de classer les tâches par catégories. Par exemple, les tâches récurrentes, qui reviennent toutes les semaines. Celles-ci, je les ai mise dans mon agenda hebdomadaire, de façon récurrente. Par exemple, je m’attèle à l’administratif tous les jeudis matins. Et uniquement le jeudi matin. Cela m’évite ainsi de m’éparpiller et de revenir plusieurs fois sur les mêmes sujets.

Prioriser: Avant j’avais tendance à mettre beaucoup de choses dans mes todo-lists en me disant « tiens, je vais réussir à tout faire dans la journée ». Et devine quoi ? je n’y arrivais pas. En fin de journée, j’avais l’impression de n’avoir rien achevé, avec un petit goût d’échec.

Maintenant, je priorise. Si une tâche me demande moins de 5 min, comme rédiger un e-mail, prendre un rendez-vous, hop je la fais tout de suite. Et après, j’en choisi 2 à 3 dans la liste urgente à faire par jour. Pas plus, histoire d’éviter d’avoir la sensation de n’avoir rien fait dans la journée. C’est surtout éviter d’entretenir mon symptôme chronique de recherche de performances, puisque l’idée, c’est de ralentir. Et je dois dire que ça me permet de bien duper mon cerveau : maintenant, je prends conscience du travail que j’arrive à accomplir.

Prioriser les temps de plaisir dans l’agenda

Je pensais ne pas avoir le temps pour prendre l’air, faire du yoga, déjeuner avec un.e amie. Sur cela aussi, j’ai changé de point de vue. Et maintenant, ces temps « autres » sont devenus les choses que je mets en premier dans mon agenda. Et ce sont des temps que je ne modifie pas. Parce que ce sont dans ces moments-là que je recharge les batteries. Et qui dit recharge de batteries, dit plus de motivation et de joie pour faire le reste.

Je me mets aussi des limites de temps de travail, ca me permet de profiter de la journée par la suite. Et quand vient la fin de journée, j’ai la sensation que j’en ai profité pleinement, et pas uniquement pour travailler.

Les Fleurs de Bach

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Enfin, pour en venir à bout de mon auto-exigence et de mon impression de manque de temps, je n’hésite pas à faire appel aux Fleurs de Bach. Elles visent à rééquilibrer nos différents états émotionnels perturbés capables d’impacter notre corps physique. En rétablissant l’équilibre émotionnel, le bien-être et la santé s’améliorent. Et par ricochet, cela permet de retrouver de la sérénité dans le quotidien.

Voici quelques fleurs qui peuvent être intéressantes :

Star of bethelem (n°29) : fleur du chagrin, de la peine, de la tristesse, de la séparation, sensation d’être « sous le choc ». Ramène de la paix intérieure, de la sérénité, fleur de la consolation.

Crab apple (n°10) : En cas de mauvaise estime de soi, de maniaquerie. Permet une meilleure acceptation de soi et de son corps, permet réconciliation avec votre corps (en cas de changements corporels, de perte de confiance en soi)

Rock water (N°27) : fleur de l’auto-exigence. Ramène de la fluidité, de l’harmonie intérieure.

Aspen (n°2) : en cas d’inquiétude, de peur inexpliqué, de crainte imprécise, d’appréhension. Apporte un sentiment de sécurité et de confiance en soi

Cherry plum (n°6) : apaisement en cas d’hypersensibilité, de perte de contrôle, de crises de colères ou d’impulsions. Aide à maitriser ses émotions et à garder son sang-froid

L’idée, c’est d’en prendre 2 gouttes d’une fleur dans un peu d’eau ou de mélange de différentes fleurs, 4 fois par jour, pendant au moins 3 semaines. Pour que cela soit plus pratique, il est possible de mettre les fleurs dans un flacon vaporisateur.

En conclusion

Apprendre à connaître mon cycle d’adapter mon rythme de vie. Maintenant je n’hésites plus à ralentir à l’approche de mes règles. Et surtout, de mettre plus de conscience sur l’énergie que j’ai au quotidien, sans oublier de m’être plus de moments plaisirs au quotidien. Ce deuxième point sera détaillé dans la partie 2 de cet article.

Et si tu demandes le lien du stress avec le cycle, tu peux aller lire mon article Le cycle menstruel, reflet de la santé de la femme, vraiment?

Et si tu as envie de faire le point

Sur ton cycle menstruel et sur comment mieux vivre avec lui au quotidien, n’hésites pas à aller découvrir mes accompagnements.

Eviter les perturbateurs endocriniens à Noël

 Alors que la course aux cadeaux parfaits est déjà lancée, dans cet article, je mets l’accent sur les perturbateurs endocriniens et je vous partage des pistes pour les éviter ! Et pourquoi pas, faire des cadeaux de noël sans perturbateurs endocriniens.

 

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C’est quoi un perturbateur endocrinien

Les perturbateurs endocriniens environnementaux sont des substances chimiques, étrangères à l’organisme, présentes dans l’environnement ou dans des produits de consommations. Ils usurpent l’identité de certaines hormones. Ils agissent soit en mimant l’action hormonale, soit en la bloquant. Ces leurres hormonaux induisent des effets délétères sur la personne “contaminée” ou sur ses descendants, les fœtus étant particulièrement sensibles.
La difficulté, c’est qu’ils sont partout sans pour autant être visibles : dans nos produits de cosmétiques, dans nos produits d’entretien, dans notre alimentation, nos médicaments, nos ustensiles de cuisine, l’air de nos habitations, etc.

 

Quels sont leurs effets?

Les premiers effets des perturbateurs endocriniens ont été constatés dans les années 1990, notamment avec le scandale du Distilbène. Ce médicament hormonal aux propriétés oestrogéniques était prescrit aux femmes enceintes pour prévenir la survenue de fausses couches, d’accouchements prématurés, d’avortement spontanés à répétition. Il a eu des répercussions chez les enfants exposés in utero : développement de malformations, cancers à la puberté, problème de fertilité. Les conséquences de ce médicament ont été identifiées à deux générations : chez les petits-enfants, il a été observé des anomalies de fertilité, notamment chez les petits garçons. Les perturbateurs endocriniens ont des effets à long terme et transgénérationnels.

Voici une liste non exhaustive de quelques conséquences observées :

  • féminisation des mâles, problèmes de stérilité, notamment chez les hommes : sperme diminue en quantité et en qualité.
  • Problèmes de reproduction aussi chez les femmes.
  • Cancer hormonodépendant : prostates, seins, thyroïde.
  • Diabète, obésité.
  • Troubles neurologiques : Parkinson, autisme, hyperactivité, capacités intellectuelles en déclin.

Un effet cocktail

Malheureusement, le poison est proportionnel à sa dose, plus on en prend, plus l’effet est important ou fréquent.C’est sans compter l’effet cocktail. Dans notre quotidien, nous ne sommes pas soumis à chaque polluant de façon isolée, mais à un cocktail de molécules chimiques. Les polluants pris ensemble ont un effet plus fort que s’ils étaient pris individuellement. L’INSERM note en 2017 que cet effet cocktail engendre un facteur 100 sur la potentialisation des effets néfastes des perturbateurs endocriniens. C’est-à-dire qu’être exposé à plusieurs perturbateurs endocriniens augmente leur effet néfaste de 100%.

Les plus exposés : femmes en pré-conception, pendant la grossesse et l'allaitement, ainsi que les enfants

Tout le monde est exposé aux risques des perturbateurs endocriniens, de la puberté à la ménopause puisque le système endocrinien est omniprésent dans le fonctionnement de l’organisme.

Mais il y a des périodes ou le rôle du système endocrinien est plus important. C’est le cas en période de pré-conception, de grossesse, d’allaitement, et pendant la période de croissance de l’enfant. Dans ces périodes, le système hormonal joue un rôle important dans le bon développement et c’est pourquoi les déséquilibres dus aux perturbateurs endocriniens sont d’autant plus à redouter.

Un exemple concret : le développement embryonnaire est orchestré par le ballet hormonal. S’il ne se déroule pas dans les règles (bon moment, info juste et précise), cela pourra avoir un impact sur la différenciation sexuelle du fœtus ( vers la 7ème semaine de grossesse). Si des perturbateurs endocriniens bloquent les récepteurs cellulaires, les messages envoyés seront insuffisants. Le futur enfant pourra être victime de démasculinisation.

Et les pathologies en lien avec le cycle menstruel

La recherche sur les effets des perturbateurs endocriniens a été entravée par la difficulté d’évaluer l’exposition à ceux-ci et parce que les effets de l’exposition ne se produisent qu’après une longue période de latence, ce qui rend difficile l’établissement de la causalité. Mais la recherche a établi un lien entre le bisphénol A (BPA), les phtalates, le mercure et le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).

Et compte tenu de l’action des perturbateurs endocriniens, qui miment l’action des hormones,, il y a fort à parier qu’ils sont impliqués dans l’endométriose, les fibromes, les déréglèments thyroïdiens.

Si vous souffrez de pathologies endocrines, vous avez forts à gagner à éviter les perturbateurs endocriniens dans votre vie de tous les jours.

Les reconnaître et les éviter

Sans entrer dans le détail de chaque perturbateurs endocriniens, je vous partage un tableau sur où ils se cachent et je vous propose des alternatives.

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Pensez aux labels

Pour éviter d’avoir le nez dans toutes les étiquettes, vous pouvez faire confiance à plusieurs labels. Ils ont été mis en place, justement, pour faciliter la vie des consommateurs et consommatrices.

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Les jouets pour les enfants

Pour aller plus loin sur les jouets pour les enfants, je vous invite à télécharger Guide jouets 2020.

Il a été édité par l’association WECF France – Women Engage for a Common Future – qui se bat au quotidien pour dénoncer les perturbateurs endocriniens. Vous y trouverez le récapitulatif ci-dessous ainsi que des conseils plus précis. 

WECF-guide-jouets-2020

Sources

De la naturopathie au féminin au Jardin d'Esculape

C’est avec un immense plaisir que je vous annonce rejoindre l’équipe du Jardin d’Esculape !

Le jardin d'Esculape

Ce lieu situé 2 rue du Bignon au Nord d’Orléans est un petit havre de paix partagé avec 12 autres praticiens et praticiennes de différents horizons : massages, médecine traditionnelle chinoise, hypnose, coaching, magnétisme, relaxation, reiki, yoga, psychothérapie, accompagnement périnalité,microkiné, etc.

Vous pouvez maintenant m’y retrouver les jeudis, dans le Petit Nid, un bureau dédiée aux femmes et à la périnatalité.

Plus d’informations : https://www.aujardindesculape.fr/

Et pour connaitre les actualités du jardin :

Page Facebook : https://www.facebook.com/aujardindesculape

Page Instagram : https://www.instagram.com/aujardindesculape/

 

Envie de prendre rendez-vous?

Vous pouvez prendre rendez-vous pour une consultation au Jardin d’Esculape au lien ci-dessous, à très vite !

Le magnésium clé du confort menstruel

Dans un article rédigé pour l’Atelier des Simples, j’ai fait le tour des bénéfices du magnésium. Il me paraissait important de faire un focus sur l’apport du magnésium pour le cycle menstruel et de mettre l’accent sur le fait que c’est un peu le secret pour retrouver le confort menstruel.

 

magnesium confort menstruel

Le magnésium : secret du confort menstruel

Le magnésium est l’un des minéraux les plus merveilleux. Il intervient dans plus de 300 réactions biochimiques dans l’organisme.

Il apaise et calme votre système nerveux et aide au sommeil. Il régule la communication entre le cerveau et les glandes endocrines et améliore à la fois l’insuline et les hormones thyroïdiennes. Il est également anti-inflammatoire et aide à fabrication d’hormones stéroïdiennes, dont la progestérone.

c’est pour ce dernier point qu’il est intéressant en cas de syndrome pré-menstruel ou de règles douloureuses.

Cycle menstruel et magnésium

Si tu as lu mon article Syndrome prémenstruel : pourquoi tant de troubles avant les règles ? , tu sais peut-être que le SPM ait dû à un déséquilibre hormonal, voir un manque d’une hormone : la progestérone.

Le magnésium intervient dans la fabrication de cette hormone et qu’en plus il agit sur l’inflammation. Il sera donc intéressant de manger des aliments riches en magnésium pendant la phase lutéale de ton cycle (c’est-à-dire 3 à 10 jours avant les règles), voir de te complémenter. Je t’en dis plus sur ces points plus bas.

Ensuite, la magnésium favorise la relaxation musculaire. Ca tombe bien puisque ton utérus est un muscle. Si tu es sujette à des douleurs intenses pendant tes règles, le magnésium sera un très bon allier !

En résumé

Le magnésium est intéressant pour retrouver un confort menstruel :

  • avant les règles, pour son action anti-inflammatoire et pour favoriser la synthèse de progestérone et réduire les effets du syndrome prémenstruel.
  • pendant les règles, pour détendre l’utérus en cas de menstruations douloureuses.

Ou trouver le magnésium ?

Dans l’alimentation, on trouve le magnésium dans les sardines, cacao amer, amandes, noisettes, noix du Brésil, noix de cajou, graines de tournesol, bigorneau et autres fruits de mer, germe de blé, levure maltée, sarrasin, banane, légumes verts foncés. Tu trouveras un liste des aliments plus précises de ces aliments dans l’article Les secrets du magnésium.

En complémentation, parce que le stress amène le corps à éliminer son magnésium. Ca parait illogique, mais en excrétant son magnésium, votre corps stimule son système nerveux, cela l’aide à gérer les situations stressantes. En cas de stress ponctuel, l’alimentation couvrira vos besoins en magnésium en quelques jours. Mais en cas de stress continue, l’alimentation ne suffit pas et une complémentation peut-être bénéfique. Il est conseillé une complémentation à raison de 300 mg/j et de préférence, avec une forme de magnésium qui présente une bonne biodisponibilité (bisglycinate de magnésium ou citrate de magnésium).

 

Envie d'aller plus loin?

Après lecture de cet article tu as envie de trouver d’autres solutions pour retrouver un confort menstruel ? N’hésites pas à me contacter pour que l’on en échange ensemble lors d’une consultation !

La recette du mois de novembre

Falafels de pois cassés

 

Vous connaissez surement les falafels au pois chiche. Je vous propose ici une version un peu originale avec des pois cassés. Le pois cassé est un cousin du petit pois et fait partie de la famille des légumineuses. Riche en fibres mais aussi en protéines, c’est d’ailleurs l’une des sources chouchous en protéines végétales des produits végétariens que l’on trouve en supermarché. On le cuisine classiquement en soupe. Ici ces falafels de pois cassés vous surprendront par leur goût et leur couleur verte !

Falafel pois cassés

La recette de falafels de pois cassés

Ingrédients : Pour 20 falafels

  • 200 g pois cassés
  • 1 carotte rapée
  • 1 cuillère à soupe de purée de sésame
  • 1 échalote
  • 1/2 citron jaune
  • 1 cuillère à café cumin en poudre
  • 1 cuillère à café curry en poudre
  • 2 cuillère à soupe farine de pois chiche ou farine classique

Ustensiles :

  • Un blender ou un mixeur
  • Un saladier

 

Recette :

  • Faites tremper les pois cassés dans 3 fois le volume d’eau de pois cassé. Laissez tremper toute une nuit
  • Le lendemain, épluchez et râpez la carotte. Coupez en morceaux l’échalote.
  • Égouttez les pois cassés et rincez-les. Placez les dans un mixeur/ blender avec le reste des ingrédients : la carotte, l’échalote, la purée de sésame, le jus de citron, les épices, la farine. Mixez jusqu’à obtenir une pâte homogène sans pour autant en faire une purée.
  • Placez le mélange dans une saladier. C’est l’heure de préparer des boules ! Prélevez une cuillère à soupe du mélange et roulez là entre vos mains pour en faire une boule. Placez les boulettes réalisées sur une plaque recouverte de papier cuisson.
  • Laissez reposer 30 min au frigo.
  • Puis cuire au four pendant 30 min à 150°C.

Vous pouvez accompagner ses falafels d’une sauce au yaourt ! Prenez un yaourt à la grecque ou un yaourt de chèvre ou de brebis. Assaisonner de jus de citron, huile d’olive, ciboulette, persil menthe ou coriandre. Salez et poivrez !

Bon appétit !

 
 

Syndrome prémenstruel : pourquoi tant de troubles avant les règles ?

Si tu es une personne menstruée, tu as surement croisé le chemin du syndrome prémenstruel. Aussi connu sous l’acronyme SPM, ces 3 lettres regroupent tous les troubles qu’une femme est susceptible de ressentir avant ses règles : tensions mammaires, migraines, irritabilité, fatigue, etc. Pour autant le SPM n’est pas une fatalité. SPM : troubles et solutions, je te détaille tout ci-dessous.

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C’est quoi le syndrome pré-menstruel?