Chloé

Ralentir quand on est une super woman : partie 1

Au cours de mes consultations en naturopathie, et même à l’Atelier des Simples, je ne cesse d’entendre “je n’ai pas le temps de prendre du temps pour moi”. Et c’est malheureusement souvent un discours tenu par des femmes, prise entre le travail, la charge mentale et les injonctions à être toujours plus performantes dans tous les domaines. Sans compter les problèmes de chacune qui peuvent prendre toute la place, que ce soit une pathologie clairement handicapante ou un projet bébé qui stagne.

Sans m’être transformée en coach, j’avais envie de vous partager ici les choses que j’ai testé et qui me font du bien. Pour autant, il s’agit de ma propre expérience et non d’une indication à faire la même chose. Chacune fait avec ses ressources et ses contraintes. C’est plus une invitation à penser à toi, à ne pas t’oublier et pour te montrer qu’il est possible de faire autrement.

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Ma problématique

En 2021 j’ai consacré mon année à ma formation à la naturopathie. En 2022, j’ai lancé mon activité tout en rédigeant un mémoire sur le SOPK et d’autres formations complémentaires. Autant dire que j’ai commencé 2023 sur les rotules et malade. Une semaine à ne rien pouvoir faire que dormir et des mots fléchés. J’ai décidé d’y voir que mon corps me passait un message. “Salut Chlochlo, tu en fais trop, ça serait bien de ralentir.”

Ok le corps, j’ai compris le message. Maintenant, il faut le faire entendre au cerveau, qui aime bien se raccrocher à ce qu’il connait : travailler beaucoup, réfléchir beaucoup sans cesse et en faire toujours plus.

La première piste que j’ai donc identifié, c’est de me lâcher la grappe, côté travail. M’obliger à en faire moins pour laisser plus d’espace au reste. C’est ce point que je vais détailler un peu plus dans cet article.

 

Changer de point de vue

Je suis atteinte d’un syndrome d’auto-exigence compulsive couplé à l’envie d’en faire toujours plus en 24h. Comme beaucoup de femmes, non ?

J’ai identifié le problème et j’ai eu une petite prise de conscience. Étant à mon compte, finalement, qu’elles sont mes tâches vraiment urgentes ? Et pourquoi m’imposer des deadlines impossible à réaliser et une quantité de travail astronomique à achever ? Qu’est-ce qui me tiens vraiment à cœur, hormis d’assurer mes consultations en naturopathie et de rédiger les plans d’hygiènes vitales de mes clientes après nos rendez-vous ? Le cœur de mon métier réside dans ces tâches. C’est mentalement une façon de revenir à l’essentiel de ce qui m’anime. Et pour le reste, je m’autorise à faire les choses à un rythme plus doux, qui me permet de les faire avec plaisir et non sous la contrainte ou dans le stress.

Le cycle menstruel comme outil

Parce que le cycle et surtout les hormones nous influencent énormément, il y a certains moments plus propice à certaines tâches que d’autres. A force de m’observer, j’ai compris comment cela m’impacter, et j’arrive maintenant à savoir quand faire telles tâches plutôt qu’une autre.

 

phase folliculaire

En phase folliculaire : après les règles et avant l’ovulation, les œstrogènes augmentent progressivement. Physiquement, l’énergie remonte, on se sent plus dynamique, ultra motivée et enthousiaste. C’est une période où l’ouverture aux autres sera de mise. La clarté mentale et la communication verbale sont bonnes. On en profite pour commencer de nouveaux projets, notamment avec d’autres personnes, de passer les coups de fils et de faire des rendez-vous. En conclusion, c’est le bon moment pour faire les choses. Attention toutefois à se canaliser, histoire de ne pas s’éparpiller.

En phase ovulatoire : pendant cette phase qui dure quelques jours, les œstrogènes sont à leur apogée ainsi que la testostérone. La vitalité est à son maximum ainsi que la productivité. On rayonne ! Et on est plus à l’écoute de l’autre, dans une belle phase d’empathie. C’est une période propice pour concrétiser ses projets, de communiquer, de se montrer au monde.

En phase lutéale : après l’ovulation, œstrogènes et testostérone diminuent pour laisser place à la progestérone. La progestérone nous invite à nous concentrer un peu plus sur nous-même. L’intuition est bonne ainsi que la créativité, ce sera le bon moment pour travailler sur des projets en profondeur. A ce moment là du cycle, j’en profite pour écrire, notamment mes articles de blog 🙂 Côté émotion, ça peut être plus intense à cette période là. Attention aux prises de décisions hâtives qui seraient dirigées par nos émotions.

En phase menstruelle : pendant les règles, les hormones sont au plus bas. Ça peut donner l’envie de se concentrer encore un peu plus sur soi et de se retirer un peu de la vie sociale (attention, ce n’est pas forcément le cas pour tout le monde). C’est le bon moment pour faire le bilan du mois et prendre un peu de recul. Et s’octroyer du temps de repos pour se régénérer avant le commencent d’un nouveau cycle.

Avoir ces informations en tête au cours du cycle ça me permet de réfléchir autrement. Avant mes règles, je sais que mon énergie est moins haute et que j’ai besoin de me recentrer. J’en profite pour faire les tâches de fond, je ralentis clairement le rythme et je m’octroie de vrais moments de qualité avec moi-même. Après mes règles, je sens que c’est le moment d’y aller et fort, autant dans le domaine professionnel que dans le domaine personnel, alors j’en profite vraiment à fond et sans barrière !

Trouver de la fluidité dans mon organisation

Libérer mon cerveau grâce à une todo-list : J’ai toujours un bout de papier sur mon bureau qui me sert de todo-list. J’y note à peu près tout ce qui me passe par la tête dans la catégorie “choses à faire”. Ça me libère un peu le cerveau des milles choses qui y passent.

Catégoriser les tâches : Une seconde chose qui m’est venue à l’idée, c’est de classer les tâches par catégories. Par exemple, les tâches récurrentes, qui reviennent toutes les semaines. Celles-ci, je les ai mise dans mon agenda hebdomadaire, de façon récurrente. Par exemple, je m’attèle à l’administratif tous les jeudis matins. Et uniquement le jeudi matin. Cela m’évite ainsi de m’éparpiller et de revenir plusieurs fois sur les mêmes sujets.

Prioriser: Avant j’avais tendance à mettre beaucoup de choses dans mes todo-lists en me disant « tiens, je vais réussir à tout faire dans la journée ». Et devine quoi ? je n’y arrivais pas. En fin de journée, j’avais l’impression de n’avoir rien achevé, avec un petit goût d’échec.

Maintenant, je priorise. Si une tâche me demande moins de 5 min, comme rédiger un e-mail, prendre un rendez-vous, hop je la fais tout de suite. Et après, j’en choisi 2 à 3 dans la liste urgente à faire par jour. Pas plus, histoire d’éviter d’avoir la sensation de n’avoir rien fait dans la journée. C’est surtout éviter d’entretenir mon symptôme chronique de recherche de performances, puisque l’idée, c’est de ralentir. Et je dois dire que ça me permet de bien duper mon cerveau : maintenant, je prends conscience du travail que j’arrive à accomplir.

Prioriser les temps de plaisir dans l’agenda

Je pensais ne pas avoir le temps pour prendre l’air, faire du yoga, déjeuner avec un.e amie. Sur cela aussi, j’ai changé de point de vue. Et maintenant, ces temps « autres » sont devenus les choses que je mets en premier dans mon agenda. Et ce sont des temps que je ne modifie pas. Parce que ce sont dans ces moments-là que je recharge les batteries. Et qui dit recharge de batteries, dit plus de motivation et de joie pour faire le reste.

Je me mets aussi des limites de temps de travail, ca me permet de profiter de la journée par la suite. Et quand vient la fin de journée, j’ai la sensation que j’en ai profité pleinement, et pas uniquement pour travailler.

Les Fleurs de Bach

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Enfin, pour en venir à bout de mon auto-exigence et de mon impression de manque de temps, je n’hésite pas à faire appel aux Fleurs de Bach. Elles visent à rééquilibrer nos différents états émotionnels perturbés capables d’impacter notre corps physique. En rétablissant l’équilibre émotionnel, le bien-être et la santé s’améliorent. Et par ricochet, cela permet de retrouver de la sérénité dans le quotidien.

Voici quelques fleurs qui peuvent être intéressantes :

Star of bethelem (n°29) : fleur du chagrin, de la peine, de la tristesse, de la séparation, sensation d’être « sous le choc ». Ramène de la paix intérieure, de la sérénité, fleur de la consolation.

Crab apple (n°10) : En cas de mauvaise estime de soi, de maniaquerie. Permet une meilleure acceptation de soi et de son corps, permet réconciliation avec votre corps (en cas de changements corporels, de perte de confiance en soi)

Rock water (N°27) : fleur de l’auto-exigence. Ramène de la fluidité, de l’harmonie intérieure.

Aspen (n°2) : en cas d’inquiétude, de peur inexpliqué, de crainte imprécise, d’appréhension. Apporte un sentiment de sécurité et de confiance en soi

Cherry plum (n°6) : apaisement en cas d’hypersensibilité, de perte de contrôle, de crises de colères ou d’impulsions. Aide à maitriser ses émotions et à garder son sang-froid

L’idée, c’est d’en prendre 2 gouttes d’une fleur dans un peu d’eau ou de mélange de différentes fleurs, 4 fois par jour, pendant au moins 3 semaines. Pour que cela soit plus pratique, il est possible de mettre les fleurs dans un flacon vaporisateur.

En conclusion

Apprendre à connaître mon cycle d’adapter mon rythme de vie. Maintenant je n’hésites plus à ralentir à l’approche de mes règles. Et surtout, de mettre plus de conscience sur l’énergie que j’ai au quotidien, sans oublier de m’être plus de moments plaisirs au quotidien. Ce deuxième point sera détaillé dans la partie 2 de cet article.

Et si tu demandes le lien du stress avec le cycle, tu peux aller lire mon article Le cycle menstruel, reflet de la santé de la femme, vraiment?

Et si tu as envie de faire le point

Sur ton cycle menstruel et sur comment mieux vivre avec lui au quotidien, n’hésites pas à aller découvrir mes accompagnements.

Eviter les perturbateurs endocriniens à Noël

 Alors que la course aux cadeaux parfaits est déjà lancée, dans cet article, je mets l’accent sur les perturbateurs endocriniens et je vous partage des pistes pour les éviter ! Et pourquoi pas, faire des cadeaux de noël sans perturbateurs endocriniens.

 

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C’est quoi un perturbateur endocrinien

Les perturbateurs endocriniens environnementaux sont des substances chimiques, étrangères à l’organisme, présentes dans l’environnement ou dans des produits de consommations. Ils usurpent l’identité de certaines hormones. Ils agissent soit en mimant l’action hormonale, soit en la bloquant. Ces leurres hormonaux induisent des effets délétères sur la personne “contaminée” ou sur ses descendants, les fœtus étant particulièrement sensibles.
La difficulté, c’est qu’ils sont partout sans pour autant être visibles : dans nos produits de cosmétiques, dans nos produits d’entretien, dans notre alimentation, nos médicaments, nos ustensiles de cuisine, l’air de nos habitations, etc.

 

Quels sont leurs effets?

Les premiers effets des perturbateurs endocriniens ont été constatés dans les années 1990, notamment avec le scandale du Distilbène. Ce médicament hormonal aux propriétés oestrogéniques était prescrit aux femmes enceintes pour prévenir la survenue de fausses couches, d’accouchements prématurés, d’avortement spontanés à répétition. Il a eu des répercussions chez les enfants exposés in utero : développement de malformations, cancers à la puberté, problème de fertilité. Les conséquences de ce médicament ont été identifiées à deux générations : chez les petits-enfants, il a été observé des anomalies de fertilité, notamment chez les petits garçons. Les perturbateurs endocriniens ont des effets à long terme et transgénérationnels.

Voici une liste non exhaustive de quelques conséquences observées :

  • féminisation des mâles, problèmes de stérilité, notamment chez les hommes : sperme diminue en quantité et en qualité.
  • Problèmes de reproduction aussi chez les femmes.
  • Cancer hormonodépendant : prostates, seins, thyroïde.
  • Diabète, obésité.
  • Troubles neurologiques : Parkinson, autisme, hyperactivité, capacités intellectuelles en déclin.

Un effet cocktail

Malheureusement, le poison est proportionnel à sa dose, plus on en prend, plus l’effet est important ou fréquent.C’est sans compter l’effet cocktail. Dans notre quotidien, nous ne sommes pas soumis à chaque polluant de façon isolée, mais à un cocktail de molécules chimiques. Les polluants pris ensemble ont un effet plus fort que s’ils étaient pris individuellement. L’INSERM note en 2017 que cet effet cocktail engendre un facteur 100 sur la potentialisation des effets néfastes des perturbateurs endocriniens. C’est-à-dire qu’être exposé à plusieurs perturbateurs endocriniens augmente leur effet néfaste de 100%.

Les plus exposés : femmes en pré-conception, pendant la grossesse et l'allaitement, ainsi que les enfants

Tout le monde est exposé aux risques des perturbateurs endocriniens, de la puberté à la ménopause puisque le système endocrinien est omniprésent dans le fonctionnement de l’organisme.

Mais il y a des périodes ou le rôle du système endocrinien est plus important. C’est le cas en période de pré-conception, de grossesse, d’allaitement, et pendant la période de croissance de l’enfant. Dans ces périodes, le système hormonal joue un rôle important dans le bon développement et c’est pourquoi les déséquilibres dus aux perturbateurs endocriniens sont d’autant plus à redouter.

Un exemple concret : le développement embryonnaire est orchestré par le ballet hormonal. S’il ne se déroule pas dans les règles (bon moment, info juste et précise), cela pourra avoir un impact sur la différenciation sexuelle du fœtus ( vers la 7ème semaine de grossesse). Si des perturbateurs endocriniens bloquent les récepteurs cellulaires, les messages envoyés seront insuffisants. Le futur enfant pourra être victime de démasculinisation.

Et les pathologies en lien avec le cycle menstruel

La recherche sur les effets des perturbateurs endocriniens a été entravée par la difficulté d’évaluer l’exposition à ceux-ci et parce que les effets de l’exposition ne se produisent qu’après une longue période de latence, ce qui rend difficile l’établissement de la causalité. Mais la recherche a établi un lien entre le bisphénol A (BPA), les phtalates, le mercure et le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).

Et compte tenu de l’action des perturbateurs endocriniens, qui miment l’action des hormones,, il y a fort à parier qu’ils sont impliqués dans l’endométriose, les fibromes, les déréglèments thyroïdiens.

Si vous souffrez de pathologies endocrines, vous avez forts à gagner à éviter les perturbateurs endocriniens dans votre vie de tous les jours.

Les reconnaître et les éviter

Sans entrer dans le détail de chaque perturbateurs endocriniens, je vous partage un tableau sur où ils se cachent et je vous propose des alternatives.

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Pensez aux labels

Pour éviter d’avoir le nez dans toutes les étiquettes, vous pouvez faire confiance à plusieurs labels. Ils ont été mis en place, justement, pour faciliter la vie des consommateurs et consommatrices.

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Les jouets pour les enfants

Pour aller plus loin sur les jouets pour les enfants, je vous invite à télécharger Guide jouets 2020.

Il a été édité par l’association WECF France – Women Engage for a Common Future – qui se bat au quotidien pour dénoncer les perturbateurs endocriniens. Vous y trouverez le récapitulatif ci-dessous ainsi que des conseils plus précis. 

WECF-guide-jouets-2020

Sources

De la Naturopathie au féminin au Jardin d'Esculape

C’est avec un immense plaisir que je vous annonce rejoindre l’équipe du Jardin d’Esculape !

Le jardin d'Esculape

Ce lieu situé 2 rue du Bignon au Nord d’Orléans est un petit havre de paix partagé avec 12 autres praticiens et praticiennes de différents horizons : massages, médecine traditionnelle chinoise, hypnose, coaching, magnétisme, relaxation, reiki, yoga, psychothérapie, accompagnement périnalité,microkiné, etc.

Vous pouvez maintenant m’y retrouver les jeudis, dans le Petit Nid, un bureau dédiée aux femmes et à la périnatalité.

Plus d’informations : https://www.aujardindesculape.fr/

Et pour connaitre les actualités du jardin :

Page Facebook : https://www.facebook.com/aujardindesculape

Page Instagram : https://www.instagram.com/aujardindesculape/

 

Envie de prendre rendez-vous?

Vous pouvez prendre rendez-vous pour une consultation au Jardin d’Esculape au lien ci-dessous, à très vite !

Le magnésium, clé du confort menstruel

Dans un article rédigé pour l’Atelier des Simples, j’ai fait le tour des bénéfices du magnésium. Il me paraissait important de faire un focus sur l’apport du magnésium pour le cycle menstruel et de mettre l’accent sur le fait que c’est un peu le secret pour retrouver le confort menstruel.

 

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Le magnésium : secret du confort menstruel

Le magnésium est l’un des minéraux les plus merveilleux. Il intervient dans plus de 300 réactions biochimiques dans l’organisme.

Il apaise et calme votre système nerveux et aide au sommeil. Il régule la communication entre le cerveau et les glandes endocrines et améliore à la fois l’insuline et les hormones thyroïdiennes. Il est également anti-inflammatoire et aide à fabrication d’hormones stéroïdiennes, dont la progestérone.

c’est pour ce dernier point qu’il est intéressant en cas de syndrome pré-menstruel ou de règles douloureuses.

Cycle menstruel et magnésium

Si tu as lu mon article Syndrome prémenstruel : pourquoi tant de troubles avant les règles ? , tu sais peut-être que le SPM ait dû à un déséquilibre hormonal, voir un manque d’une hormone : la progestérone.

Le magnésium intervient dans la fabrication de cette hormone et qu’en plus il agit sur l’inflammation. Il sera donc intéressant de manger des aliments riches en magnésium pendant la phase lutéale de ton cycle (c’est-à-dire 3 à 10 jours avant les règles), voir de te complémenter. Je t’en dis plus sur ces points plus bas.

Ensuite, la magnésium favorise la relaxation musculaire. Ca tombe bien puisque ton utérus est un muscle. Si tu es sujette à des douleurs intenses pendant tes règles, le magnésium sera un très bon allier !

En résumé

Le magnésium est intéressant pour retrouver un confort menstruel :

  • avant les règles, pour son action anti-inflammatoire et pour favoriser la synthèse de progestérone et réduire les effets du syndrome prémenstruel.
  • pendant les règles, pour détendre l’utérus en cas de menstruations douloureuses.

Ou trouver le magnésium ?

Dans l’alimentation, on trouve le magnésium dans les sardines, cacao amer, amandes, noisettes, noix du Brésil, noix de cajou, graines de tournesol, bigorneau et autres fruits de mer, germe de blé, levure maltée, sarrasin, banane, légumes verts foncés. Tu trouveras un liste des aliments plus précises de ces aliments dans l’article Les secrets du magnésium.

En complémentation, parce que le stress amène le corps à éliminer son magnésium. Ca parait illogique, mais en excrétant son magnésium, votre corps stimule son système nerveux, cela l’aide à gérer les situations stressantes. En cas de stress ponctuel, l’alimentation couvrira vos besoins en magnésium en quelques jours. Mais en cas de stress continue, l’alimentation ne suffit pas et une complémentation peut-être bénéfique. Il est conseillé une complémentation à raison de 300 mg/j et de préférence, avec une forme de magnésium qui présente une bonne biodisponibilité (bisglycinate de magnésium ou citrate de magnésium).

 

Envie d'aller plus loin ?

Après lecture de cet article tu as envie de trouver d’autres solutions pour retrouver un confort menstruel ? N’hésites pas à me contacter pour que l’on en échange ensemble lors d’une consultation !

Recette de Falafels de pois cassés

 

Vous connaissez surement les falafels au pois chiche. Je vous propose ici une version un peu originale avec des pois cassés. Le pois cassé est un cousin du petit pois et fait partie de la famille des légumineuses. Riche en fibres mais aussi en protéines, c’est d’ailleurs l’une des sources chouchous en protéines végétales des produits végétariens que l’on trouve en supermarché. On le cuisine classiquement en soupe. Ici ces falafels de pois cassés vous surprendront par leur goût et leur couleur verte !

Falafel pois cassés recette chloé collier

La recette de falafels de pois cassés

Ingrédients : Pour 20 falafels

  • 200 g pois cassés
  • 1 carotte rapée
  • 1 cuillère à soupe de purée de sésame
  • 1 échalote
  • 1/2 citron jaune
  • 1 cuillère à café cumin en poudre
  • 1 cuillère à café curry en poudre
  • 2 cuillère à soupe farine de pois chiche ou farine classique

Ustensiles :

  • Un blender ou un mixeur
  • Un saladier

 

Recette :

  • Faites tremper les pois cassés dans 3 fois le volume d’eau de pois cassé. Laissez tremper toute une nuit
  • Le lendemain, épluchez et râpez la carotte. Coupez en morceaux l’échalote.
  • Égouttez les pois cassés et rincez-les. Placez les dans un mixeur/ blender avec le reste des ingrédients : la carotte, l’échalote, la purée de sésame, le jus de citron, les épices, la farine. Mixez jusqu’à obtenir une pâte homogène sans pour autant en faire une purée.
  • Placez le mélange dans une saladier. C’est l’heure de préparer des boules ! Prélevez une cuillère à soupe du mélange et roulez là entre vos mains pour en faire une boule. Placez les boulettes réalisées sur une plaque recouverte de papier cuisson.
  • Laissez reposer 30 min au frigo.
  • Puis cuire au four pendant 30 min à 150°C.

Vous pouvez accompagner ses falafels d’une sauce au yaourt ! Prenez un yaourt à la grecque ou un yaourt de chèvre ou de brebis. Assaisonner de jus de citron, huile d’olive, ciboulette, persil menthe ou coriandre. Salez et poivrez !

Bon appétit !

 
 

Syndrome prémenstruel : pourquoi tant de troubles ?

Si tu es une personne menstruée, tu as surement croisé le chemin du syndrome prémenstruel. Aussi connu sous l’acronyme SPM, ces 3 lettres regroupent tous les troubles qu’une femme est susceptible de ressentir avant ses règles : tensions mammaires, migraines, irritabilité, fatigue, etc. Pour autant le SPM n’est pas une fatalité. SPM : troubles et solutions, je te détaille tout ci-dessous.

C’est quoi le syndrome pré-menstruel?

Le syndrome pré-menstruel regroupe un certain nombre de symptômes traduisant un déséquilibre hormonal. Près de 75% des femmes menstruées éprouvent des symptômes légers à la veille ou au moment de leurs règles, telle que des crampes de l’utérus. Mais 20 % à 30 % des femmes ont des symptômes intenses qui impactent leur quotidien.

Autant dire que ce n’est pas vraiment drôle et ça peut provoquer de réelles souffrances. Alors si un jour, on a suggéré que tu étais « folle » ou « fortement désagréable », sache que non pas du tout, ta souffrance est bien là. Qu’en plus, tu n’es pas la seule à souffrir.

Les troubles courants

Déjà, il faut avoir en tête que l’on n’est pas toutes égales face aux symptômes. Ils peuvent commencer dès l’ovulation, soit environ 10 à 14 jours avant les règles chez certaines femmes. Ou 48h chez d’autres. De plus, leur intensité sera variable d’une personne à l’autre mais aussi d’un mois à l’autre.

On distinguera ici deux types de symptômes : les physiques et les psychologiques.

Les symptômes physiques

Les symptômes psychologiques

  • Maux de tête
  • Douleurs au seins (tension mammaire plus ou moins douloureuses avec augmentation du volume des seins)
  • Rétention d’eau
  • Douleurs pelviennes
  • Spottings (pertes de sang en dehors des règles)
  • Acné, peau grasse
  • Crampes pelviennes
  • Herpès
  • Etat grippal
  • Troubles du transit
  • Ventre gonflé et congestionné
  • Problèmes circulatoires
  • Nausées
  • Palpitations
  • Des sueurs nocturnes
  • Fatigue extrême
  • Irritabilité
  • Déprime
  • Pulsions alimentaires
  • Troubles du sommeil
  • Hypersensibilité
  • Modification de la libido

Il existe également un trouble avec des manifestations psychologiques très prononcées : le trouble dysphorique prémenstruel (TDP). Il toucherait de 2% à 6 % des femmes. On peut le résumer à un état dépressif aggravé par les variations hormonales au cours du cycle. Il peut faire penser à un SPM puissance 1000 sur les aspects psychologiques et émotionnelles : dépression, crises d’angoisses, insomnies, colère, etc. La naturopathie peut accompagner le TDP mais un diagnostic médical sera nécessaire pour le qualifier.

Quelles sont les causes du SPM et des troubles associés ?

Je l’ai dit plus haut, le SPM est le reflet d’un déséquilibre hormonal. Au cours du cycle, les deux hormones principales (les œstrogènes et progestérone) fluctuent en rythme.

phases cycle menstruel

Parfois, il arrive que les œstrogènes montent trop haut et que leur chute est brutale, on parlera d’hyper-œstrogènie. Parfois, la progestérone peut être trop basse pour tamponner la chute des œstrogènes, on parlera d’hyper-œstrogènie relative. Parfois, c’est parce qu’il a trop peu de progestérone qu’il y a comme un trop plein d’œstrogènes, on parle alors d’hypo-progestéronémie. Parfois, c’est la progestérone qui chute trop brutalement. Voilà donc plusieurs possibilités qu’il est possible de repérer grâce à l’observation du cycle.

Les facteurs influençant l’équilibre hormonal sont nombreux : le mode de vie, l’alimentation, les carences alimentaires, le stress aiguë comme le stress prolongé, l’inflammation, le fonctionnement de nos émonctoires (foie, intestin, reins).

Observer son cycle pour identifier les causes d’un SPM

Dans mon article « le cycle menstruel reflet de la santé de la femme, vraiment ? », je partageais quelques pistes pour observer son cycle. Notamment pour le SPM, il sera intéressant d’observer la longueur des phases pré-ovulation (folliculaire et ovulatoire), de la phase post-ovulatoire (lutéale). Mise en corrélation avec tes symptômes, la longueur de chacune d’elles te donnera des indiqueras.

Ainsi,

  •  Des symptômes qui apparaissent dès l’ovulation peuvent suggérer une carence en progestérone
  • Une phase post-ovulatoire courte et des saignements bruns pré ou post-menstruels (aussi connu sous le nom de spotting) peuvent également suggérer une carence en progestérone
  • Des symptômes quelques jours avant le début des règles suggèrent eux une chute brutale de la progestérone
  • Une phase pré-ovulatoire longue associée à une longue période de glaire cervicale peut suggérer une hyperostrogénie

Quelles sont les solutions pour réduire le SPM ?

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Les solutions pour réduire les troubles liées au syndrome prémenstruel sont aussi nombreuses que le nombre de facteurs qui peuvent induire un déséquilibre hormonal.

J’en liste ci-dessous quelques-unes. Mais avant, voici quelques questions qu’il me parait judicieux de se poser au moment des règles pour faire le point sur le cycle qui vient de se terminer :

  • Ai-je connu un évènement stressant ce mois-ci ?
  • Suis-je stressée ou anxieuse en continue ?
  • Mon alimentation est-elle équilibrée ?
  • Ai-je des carences alimentaires ? Ou d’autres signes associés ?
  • Est-ce que j’ai observé des intolérances à certains aliments ?
  • Est-ce que j’ai assez dormi ?
  • Est-ce que j’ai bu de l’alcool plusieurs fois ce mois-ci ?

L’alimentation

Évidemment, en solution première, il faut questionner son alimentation. Avez-vous une alimentation équilibrée et variée ? Manges-tu assez de protéines, même végétales si tu es végétarienne ? Est-ce que tu consommes quotidiennement des huiles riches en oméga 3 ? Des fruits et des légumes biologiques ?

D’autres pistes à explorer :

  • Réduire l’alcool : à partir de deux verres par jour, l’exposition aux œstrogènes doublent.
  • Réduire les aliments inflammatoires : ce sont les aliments qui vont compliquer notre digestion, ceux auxquels on va être plus sensibles que d’autres. Ils vont également empêcher la bonne désintoxication des œstrogènes, c’est-à-dire leur sortie de l’organisme. Dans les aliments inflammatoires, on connait le sucre, le blé, les laitages, mais là encore nous ne sommes pas toutes égales. Certaines ne les toléreront pas quand d’autres les tolérerons mais seront sensibles à d’autres aliments comme certains légumes, les légumineuses, les œufs.

L’activité physique

C’est l’un des piliers de la naturopathie ! L’activité physique joue sur différents plans : l’élimination des toxines, le bon fonctionnement des émonctoires, la réduction de l’inflammation, et l’apaisement du mental.
J’ai d’ailleurs rédigé un article le mois dernier sur le sujet, pour savoir quoi mettre derrière l’activité physique et comprendre ses bienfaits par phase du cycle. C’est par ici pour en savoir plus.

La gestion du stress et des émotions

Cette question n’est pas toujours évidente à appréhender quand on a « la tête dans le guidon ». Et pourtant, c’est surement l’axe qui mériterait toute ton attention si tu es sujettes au stress ou à l’anxiété. Parce que le stress déséquilibre tout le système hormonal et peut donc empirer un SPM. C’est un sujet en soi et différentes solutions existent : l’activité physique, la phytothérapie, les fleurs de Bach . Et si les causes de ton stress te semble plus profondes, se faire accompagner pour apprendre à mieux appréhender ses émotions par un.e psychologue / psychothérapeute ou tout.e autre praticien.ne peut aussi être une solution à envisager.

Phytothérapie et complémentation

Avant d’envisager de prendre des compléments alimentaires ou des plantes, il sera important de revoir l’équilibre directement dans l’assiette. La complémentation ne va jamais sans un réajustement de l’alimentation. Je t’invite d’ailleurs à te faire accompagner pour les sélectionner. Qui dit plantes ou produits d’origines naturelles ne veut pas dire sans conséquences. Avant de prendre quoique ce soit, se faire accompagner permet de choisir les bonnes plantes, de connaitre la durée pendant laquelle les prendre et la forme la plus adaptée à ton profil.

Les plantes

Les plantes sont tout à fait utile pour répondre à un SPM. Elles pourront être spécifiques aux symptômes que tu connais et à la cause de ton déséquilibre hormonal. Voici quelques exemples :

  • Problèmes circulatoires : hamamélis, vigne rouge, mélilot, marronnier d’inde
  • Plantes hormonales : alchémille, achillée millefeuille, gattilier, framboisier, cassissier
  • Plantes agissant sur l’humeur et le stress : aubépine, passiflore, eschscholtzia, mélisse, oranger
La complémentation
  • Magnésium : En première intention, se complémenter en magnésium est intéressant. Le magnésium va aider à réduire l’inflammation et réguler la réponse au stress. Il aide également à la fabrication des hormones, dont la progestérone. Il faudra le choisir de bonne qualité, c’est-à-dire dans une forme biodisponible.
  • L’huile d’onagre : l’onagre est riche en oméga 3 et oméga 6. Ceux-ci ont réduire les symptômes liés à l’inflammation.
  • Les probiotiques : Avoir une flore intestinale saine et riches en bonne bactérie permet de bien métaboliser les œstrogènes. Les probiotiques seront d’autant plus intéressant si tu souffres de troubles digestifs, de ballonnements, qui peuvent être signes que ta flore intestinale est déséquilibrée.  

Réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens

Les perturbateurs endocriniens tels que les plastiques et les pesticides nuisent à votre capacité à métaboliser les œstrogènes. Ils peuvent également hyperstimuler les œstrogène récepteurs aux œstrogènes. On les retrouve un peu partout : le plastique, les cosmétiques, les produits ménagers. D’ailleurs, j’ai rédigé un article sur les perturbateurs endocriniens dans les crèmes solaires qui pourra te donner quelques éclairages, c’est par ici.

En conclusion

J’espère que tu l’auras compris à travers cet article, le SPM n’est pas une fatalité. Des solutions existent pour l’apaiser au fil des mois.

Lara BIDEN[1] aime comparer les menstruations à un bulletin scolaire mensuel, comme un résumé du mois qui vient de s’écouler. Il en va  de même pour le SPM, il fait partie d’un bulletin mensuel qui relate ce qu’il s’est passé dans ton corps pendant ton cycle. Et tu as tout à gagner à observer ton cycle et ton mode de vie pour que tes règles, et la période qui le précède, se passent pour le mieux.

Et puis maintenant, quand Gégé (ou Gegette) à la machine à café te demandera si « tu as tes règles » parce que tu n’as pas ri à sa blague (surement sexiste), tu pourras lui répondre qu’en plus d’être beauf, il.elle est inculte.

[1] Lara Biden, Docteure en naturopathie au Canada et auteure du livre « Period Repair Manual »

Envie d'aller plus loin ?

Après lecture de cet article tu n’arrives pas à déterminer les causes de ton SPM et les solutions à mettre en place ? N’hésites pas à me contacter pour que l’on en échange ensemble lors d’une consultation !

Recette de gaufre à la patate douce

Gaufres à la patate douce

Je ne sais pas vous, mais l’automne qui s’installe ça me donne envie de manger des plats réconfortants. Et le plat fétiche qui fait du bien à mon moral, c’est la purée de patate douce (et encore plus si la patate douce est blanche). Et quand il reste un peu de purée, j’en profite pour réaliser des gaufres à la patate douce ! Oui oui ! Et accompagner d’un oeuf coulant, d’un fromage frais, de houmous, c’est parfait pour un petit-déjeuner salé, un brunch dominical ou un dîner sans prise de tête.

Une recette et de multiples possibilités

Cette recette peut très bien être réalisée avec un reste  de purée de courges ou de pomme de terre.
Et si vous n’avez pas de gaufrier, la pâte peut aussi être utilisée pour faire des pancakes ! Je vous explique comment à la fin de la recette.
Une fois les gaufres ou pancakes cuits, vous pouvez les conserver deux jours au frigo. Vous pouvez aussi les conserver au congélateur. Dans tous les cas, un petit coup au gril pain leur redonnera un peu de craquant.
gaufre de patate douce
Gaufre patate douce recette chloé collier

La recette de gaufres à la patate douce

Ingrédients : Pour 6 gaufres

  • 200g de patate douce cuite (ou de courges)
  • 1 oeuf
  • 50 g de farine (avec ou sans gluten – ici c’est de la farine de sarrasin)
  • 1/2 sachet de levure
  • (si vous utilisez une farine sans gluten, remplacer la levure par 1/2 cuillère à café de bicarbonate + 1/2 cuillère à café de vinaigre de cidre)
  • Sel et poivre
  • Les épices ou herbes que vous aimez
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive + de l’huile pour graisser le gaufrier

Ustensiles :

– un saladier
– une balance
– un gaufrier
Recette :
  • On commence par cuire la patate douce si elle n’est pas déjà cuite, 20 min dans une eau à ébullition ou 20 min à la vapeur douce.
  • Une fois cuite, on la réduit en purée à la fourchette ou au robot.
  • On ajoute ensuite tous les ingrédients : œuf, farine, levure, sel, poivre, épices et/ou herbes. On fini par ajouter l’huile d’olive.
  • On laisse reposer la pâte au moins 30 min.
  • C’est l’heure de passer les gaufres au gaufrier. Avant de mettre en route le gaufrier, on pense à l’huiler un peu avec de l’huile d’olive ou de colza.
  • Une fois le gaufrier chaud, on met environ 2 cuillères à soupe de la préparation par gaufre. La pâte est assez épaisse et un peu collante, c’est normal. N’hésitez pas à utiliser le dos de la cuillère à soupe pour venir étaler la pâte sur le gaufrier.
  • On attend environ 5 min (cela dépendra de votre gaufrier) pour que les gaufres soient cuites.
  • Et si vous n’avez pas de gaufrier, prenez une poêle et mettez là sur le feu avec un peu d’huile. Une fois la poêle chaude, procéder comme pour les gaufres : posez 2 cuillères à soupe de la préparation et étaler légèrement dans la poêle. Attendez 2-3 minutes avant de retourner le pancake pour les cuire de l’autre côté.
  • C’est déjà l’heure de les déguster !
Bon appétit !
 
 

Pourquoi adapter son activité physique à son cycle ?

Pourquoi adapter son activité sportive à son cycle menstruel?​

Tictac déjà le mois de septembre qui s’installe et qui marque la reprise des activités sportives. Je ne sais pas pour toi, mais la rentrée automnale c’est toujours un moment de grande motivation ou j’ai envie de prendre des bonnes résolutions, notamment sportives. Alors pour cette rentrée, j’avais envie de te parler du rapport entre l’activité sportive et le cycle menstruel.

 

activité-physique-cycle-menstruel chloé collier

L’activité physique, quels bienfaits ?

Qui n’a jamais entendu le slogan « pratiquer une activité physique régulière permet de rester en bonne santé ? ».

Il est vrai qu’avoir une activité physique régulière a beaucoup de bienfait sur l’organisme. Mais comme pour l’alimentation, on a toutes à y gagner quand elle est adaptée à nous, nos besoins, notre fonctionnement.

L’activité physique, selon son intensité et sa régularité, n’aura pas les mêmes effets chez tout le monde, même s’il y a un tronc commun, notamment :

Les effets de la respiration : Les poumons, l’un des émonctoires principaux, ont une grande capacité à nous libérer des toxines et déchets qui peuvent s’accumuler dans l’organisme. L’activité favorise l’oxygénation de nos cellules et la libération de ces déchets.

 Les effets sur la digestion : renforcement de la ceinture abdominale et des muscles lisses intestinaux.

Les effets sur le cerveau : l’activité sportive permet la sécrétion des endorphines sur un temps court, qui sont les hormones du bonheur. On comprend mieux pourquoi le sport permet de nous déstresser.

Et puis tout simplement renforcer les muscles, augmenter le métabolisme et réguler la glycémie.

Mais attention toutefois, une activité trop intense réalisée de façon irrégulière va entrainer un stress pour l’organisme. Sur le moment l’organisme va libérer une grande quantité d’énergie en allant puiser dans les réserves graisseuses. Mais, par effet rebond, et pour ne plus avoir à faire face à un tel stress dans le futur, l’organisme va favoriser par la suite le stockage des graisses pour faire des réserves.

Si votre objectif est de perdre du poids avec l’activité sportive, il faut bien comprendre qu’une activité trop intense va stresser votre corps et est donc, contre-productive.

L’influence des hormones

Il y a bien un rapport entre le cycle menstruel et l’activité sportive : c’est l’influence des hormones, qui fluctuent, au cours du cycle. Ces hormones ont une action sur notre énergie, notre humeur et aussi sur notre métabolisme.

Les œstrogènes : Libérer entre les menstruations et la phase ovulatoire, les œstrogènes ont plusieurs effets sur notre organisme : elles augmentent l’énergie physique et morale. Et elles réduisent légèrement le métabolisme : les calories sont moins brûlées et moins déstockées. Enfin, les œstrogènes favorisent une meilleure laxité ligamentaire : sous leur influence, on est plus souple et moins sujette aux blessures.

La progestérone : Après l’ovulation, la progestérone augmente doucement pour redescendre au moment des règles. La progestérone augmente le métabolisme corporel et fait augmenter les besoins en apports caloriques. On sent moins d’énergie, la sensibilité au stress et à la glycémie est augmentée. La progestérone favorise la relaxation musculaire.

Adapter son activité physiques aux différentes phases du cycle

phases cycle menstruel

Peut-être que tu le sais déjà, on peut décomposer le cycle menstruel en 4 phases. Chacune d’entre-elle est influencée par les hormones, je te détaille comment ci-dessous.

Phase menstruelle : Pendant les règles, on peut faire face à plusieurs désagréments : fatigue, douleurs, troubles digestifs, un manque d’énergie, etc.

  • On en profite alors pour s’octroyer des activités douces, comme du yoga, de la marche. Nous ne sommes pas toutes égales, si tu en as l’énergie, tu peux pratiquer une activité physique plus intense. Le tout sera d’écouter son corps et sa vitalité.

Phase folliculaire : Après les règles, on entame un nouveau cycle. L’énergie remonte, le moral est bon.

  • C’est le bon moment pour pratiquer une activité plus intenses côtés cardio : tennis, HIIT, step, zumba, etc.

Phase ovulatoire : Au moment de l’ovulation, l’énergie est au top toujours sous l’influence des œstrogènes. A l’ovulation, on observe un pic de testostérone qui elle favorise la prise musculaire et augmente les performances. Mais la progestérone pointe le bout de son nez et nous expose un peu plus aux blessures.

  • On en profite pour aller plutôt sur des activités de renforcement musculaire et d’endurance : courses à pied, piscine, yoga, pilate.

Phase lutéale: Après l’ovulation, l’énergie peut baisser doucement. Si on est sujette au syndrome prémenstruel, on peut se sentir plus stressée, plus irritable.

  • Alors toujours dans l’idée de s’écouter, on pratiquera plutôt des activités douces, restauratives et de la relaxation.

Quelques astuces pour bouger en toute sérénité

Tu l’as compris, pratiquer une activité physique ce n’est pas forcément faire 1 séance de HIIT et 1 séance de natation dans la semaine. Mais si cela te convient, c’est très bien !  Adapter son activité sportive à son cycle menstruel c’est surtout une manière d’écouter ses besoins, physiques, psychologiques et physiologiques. Adapter son activité à son cycle menstruel est une bonne façon de se déculpabiliser et aussi de s’émanciper des diktats de performance !

Pratiquer une activité physique, c’est se mettre en mouvement.  Marcher quotidiennement, se déplacer en vélo, jardiner, danser et passer l’aspirateur sont aussi des façons de bouger.

Prendre des bonnes habitudes sportives, ça commencent par :

  • La régularité : commencer par une à deux séances par semaine d’une activité qui nous plait pour s’y tenir.
  • Progresser : si tu n’as pas une pratique régulière, commence par 20 min puis progresser jusqu’à 1h par jour. C’est le secret pour éviter les effets d’un trop grand stress à l’organisme.
  • Une intensité modérée : toujours dans l’idée de progression, commencer par  un effort modéré au départ et augmenter petit à petit en intensité.
  • Identifier le sport « invisible » quotidien : on bouge toutes au quotidien. Repérer ces moments c’est aussi réussir à se déculpabiliser. Marcher 30 min pour se rendre au bureau par exemple sera plus efficace que 30 min de course à pieds tous les 15 jours.
  • Le plaisir avant tout : S’il y a un secret pour tenir sur la durée la pratique d’une activité sportive, c’est celui-ci : le plaisir ! Se mouvoir avec le sourire est plus motivant que s’imposer une activité. Trouve ce qui te donne du plaisir pour bouger avec le sourire, sans t’en rendre compte.

 

Lance-toi ?

Si tu souhaites te lancer dans la jolie aventure de l’observation du cycle pour adapter ton alimentation et ton activité sportive, découvre mes accompagnements !

Recette de la limonade maison qui pétille

la limonade qui pétille recette chloé collier
Tu as envie d’une boisson, pas trop sucrée, sans alcool et qui en plus pétille ? Alors cette recette de limonade maison est faite pour toi ! Avec seulement 4 ingrédients et un peu de patience, à toi les apéros à bulles !
 

 
Ingrédients :

– 80g de sucre (blanc, roux, muscovado, comme tu préfères)

– 1 figue séchée

– 1/2 citron

– 1,5 L d’eau de source ou filtrée

Ustensiles :

– un bocal d’1,5 L
– des bouteilles en verre à limonade
Recette :
C’est simplissime. Dans ton bocal, tu mets l’eau, le sucre, le citron coupé en rondelles et la figue et tu fermes ton bocal.
Puis il faut s’armer d’un peu de patiente. Tu remues 2 à 3 fois par jour avec une cuillère en bois. Après 48h à 72h, des bulles vont apparaitre. C’est la magie du sucre qui a fermenté grâce à la présence de la figue séchée. Une fois que la boisson bulle suffisamment, tu transvases le liquide dans tes bouteilles à limonade. Tu peux les conserver au frais ou non. Les bouteilles se garderont facilement 1 mois. Après ouverture, la conservation se fera au frigo et l’idéal sera de boire la limonade dans les 5j.
 
Pour les connaisseuses et connaisseurs de boissons fermentés comme le Kéfir d’eau ou le Kombucha, c’est le même procédé mais ici sans graines ou levures.
 
Cette recette est 100% personnalisable. Tu peux même aromatiser ta limonade : avec des plantes aromatiques (basilic, menthe, mélisse, verveine), des fleurs (en-dessous d’hibiscus) ou des fruits.
 
Santé  !
 
 

Des crèmes solaires mauvaises pour la santé ?

Des perturbateurs endocriniens dans nos crèmes solaires

Savais-tu que ta crème solaire peut avoir un impact sur son système hormonal et ton cycle menstruel ? C’est d’autant plus vrai pour les personnes sensibles aux fluctuations hormonales, les personnes atteintes d’une endométriose, d’un SOPK, d’un problème de thyroïde. Si ton cycle est irrégulier, tu peux aussi t’interroger sur les perturbateurs endocriniens.

C’est quoi un perturbateur endocrinien ?

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit les perturbateurs endocriniens comme une « substance exogène ou un mélange qui altère les fonctions du système endocrinien et entraîne par conséquent des effets néfastes sur la santé d’un organisme intact, de sa descendance ou de (sous-)populations ». 

L’Endocrine Society postule elle que les perturbateurs endocriniens ont des effets sur la reproduction féminine et masculine, le métabolisme, l’obésité, la fonction neuronale, les systèmes endocrinien et cardiovasculaire et plusieurs types de cancer.

 Ces substances peuvent être trouvées dans les produits de tous les jours, tels que les aliments, les cosmétiques, ainsi que dans les pesticides, les métaux, les polluants industriels, solvants, additifs alimentaires. Et on en trouve dans les crèmes solaires, qui en font des produits pas toujours bons pour notre santé.

Les crèmes solaires dans tout ça ?

En effet, certaines crèmes solaires sont composés de perturbateurs endocriniens et aussi des substances allergisantes ou irritantes. Ce sont celles que l’on trouve surtout dans le commerce voir en pharmacie et parapharmacie. Mais contenir ses substances mauvaises pour la santé n’est pas le seul problème des crèmes solaires. Les filtres chimiques de certaines crèmes solaires sont également allergisantes, contiennent des nanoparticules qui ont également des effets néfastes sur l’organisme. sans compter que ces mêmes filtres sont mis en causes dans le blanchissement des coraux et seraient responsables de la mort de 10% des coraux.

 

cremes solaires mauvaises pour la santé

De quelles molécules se méfier ?

Si tu possèdes déjà une crème solaire, c’est le moment d’aller la chercher pour en vérifier si sa composition est mauvaise pour ta santé. Les ingrédients sont listés au dos des produits, dans ce que l’on appelle l’INCI, « International Nomenclature for Cosmetic Ingredients » (en français, « Nomenclature Internationale des Ingrédients Cosmétiques ».

Quelques astuces pour lire une INCI :

  • les ingrédients sont triés par quantité : le premier ingrédient sera celui le plus présent en quantité, et ainsi de suite.
  • par contre, les ingrédients en quantité inférieure à 1% peuvent être mentionnés dans le désordre après ceux dont la concentration est supérieur à 1%
  • les ingrédients naturels sont écrits en latin, les ingrédients synthétiques sont écrits en anglais
  • si des ingrédients apparaissent entre des [], c’est qu’il s’agit de nanoparticules. Les nanoparticules sont potentiellement cancérigènes.
Perturbateurs endocriniens suspectés
4-Methylbenzylidene Camphor

Utilisé comme agent stabilisant, absorbant et filtre UV

On le retrouve principalement dans les crèmes solaires adultes

Benzophenone-1, 2 et 3 (oxybenzome)

Utilisés comme agents stabilisants, absorbants et filtres UV

On les retrouve dans les eaux de toilettes, crèmes solaires adultes et vernis à ongles

BHA ou Hydroxyanisole butylé

 

Utilisé comme antioxydant (éviter le ranciment) et agent masquant (réduire l’odeur de base d’un produit)

On le retrouve dans les faux ongles, crèmes anti-âge, crèmes solaire adultes

BHT ou Butylhydroxytoluène

Utilisé comme antioxydant et agent masquant

On le retrouve dans les lames de rasoir, eau de toilette pour homme, crèmes solaires  

Cyclohexasiloxane

Cyclotetrasiloxane

Cyclomethicone

Ils font partis des dérivés de silicone.

Utilisés comme émollients (adoucir et assouplir la peau), agents d’entretien de la peau, solvants

On les retrouve dans les CC crèmes, fonds de teint, huiles capillaires

Ethylhexyl Dimethyl PABA (ou Octyl Dimethyl PABA)

Utilisé comme agent stabilisant, absorbant et filtre UV

On le retrouve dans les crèmes éclaircissantes, sprays cheveux soleil, sprays et huiles cheveux

Ethylhexyl Methoxycinnamate

Utilisé comme agent stabilisant, absorbant et filtre UV

On le retrouve dans les eaux de toilettes et les crèmes solaires

Ethylhexyl Salicytate ( ou Octyl Salicylate / Octisalate)

Utilisé comme agent stabilisant, absorbant et filtre UV

On le retrouve dans crèmes solaires enfant, anti-âge, adulte et les eaux de toilette

Homosalate

Utilisé comme agent masquant, agent d’entretien de la peau, absorbant UV et filtre UV

On le retrouve dans les crèmes solaires adultes, anti-âges, enfants, crèmes anti-âge visage jour et crèmes visage

Les parabens

Butylparaben

Propylparaben

Sodium butylparaben

Sodium propylparaben

Potassium butylparaben

Potassium propylparaben

Utilisés comme conservateurs, agents masquants et parfumants pour certains

On les retrouve dans les palettes de maquillage, poudres compacts, poudres bronzantes et produits solaires

Autres ingrédients à éviter

Butyl Methoxydibenzoylmethane

Allergisant

Utilisé comme agent stabilisant, absorbant et filtre UV

On le retrouve dans les crèmes solaires anti-âge, adulte, enfant, baume à lèvres solaire

Crosspolymer

C’est un dérivé du plastique qui est allergisant.

Utilisé comme stabilisateur d’émulsion, agent filmogène, agent de contrôle de la viscocité

On le retrouve dans les crèmes solaires enfant, adulte, gels démaquillant, baumes après-rasage

Chlorphenesin

Irritant

Utilisé comme antimicrobien et conservateur

On le retrouve dans les masques en tissu, patchs, crèmes yeux anti-page, anti-cernes, fonds de teint, crèmes solaires

Dimethicone

Peu biodégradable et donc néfaste pour l’environnement. C’est un silicone qui permet de produire un film sur peau et cheveux pour les protéger

Utilisé comme anti-moussant, émollient, agent d’entretien et de protection de la peau

On le retrouve dans les CC crèmes, fonds de teints, crèmes mains anti-âge et antitaches, crèmes solaires, masques cheveux

EDTA

Peu biodégradable et donc néfaste pour l’environnement

Utilisé comme agent de chélation : il va former des complexes avec les métaux lourds pour les stabiliser

On ne retrouve dans les produits de coloration capillaire, après-shampoing et masque cheveux

Methylisothiazolinone (MIT)

Et

Methychloroisothiazolinone (MCIT)

Allergènes. Utilisés ensemble comme conservateurs en remplacement des parabens. Ils sont été interdis des produits non rincés.

On les retrouve dans les liquides vaisselle mains, shampoing antipelliculaire, lessive, shampoings cheveux colorés / méchés et shampoings antichutes

PEG

Polymère de synthèse, sa fabrication est très polluante.

Utilisé pour maintenir la teneur en eau dans les produits et comme solvant

On le retrouve dans les dentifrices, déodorants en stick, sérums visage et les crèmes solaires

Phenoxyethanol (EGPhE)

Allergisant et potentiel perturbateur endocrinien

Utilisé comme antimicrobien et conservateur

On le retrouve dans les CC crèmes, mascara, gel et laque pour homme

Comment choisir une crème solaire bonne pour la santé et la peau ?

  • Regarder que la crème solaire protège des UVA et des UVB
  • Regarder la liste des ingrédients et si possible, éviter les filtres chimiques et les nano-particules
  • Privilégier les crèmes solaires bio
  • Privilégier les crèmes labellisées
cremes solaires mauvaises pour la santé

Nature et progrès

100% d’ingrédients végétaux issus de l’Agriculture Biologiques

3 conservateurs autorisés dans la limite de 0,6% du produit fini

 

cremes solaires mauvaises pour la santé

Cosmos organic

95% minimum d’ingrédients d’origine naturelle

95% minimum d’ingrédients bio sur l’ensemble des ingrédients pouvant être bio

20% minimum d’ingrédients bios sur le total du produit

cremes solaires mauvaises pour la santé

Ecocert

95% minimum d’ingrédients végétaux issus de l’Agriculture Biologiques

95% minimum d’ingrédients naturels ou d’origines naturelles

10% minimum du total des ingrédients sont biologiques

cremes solaires mauvaises pour la santé

Cosmétique bio

95% minimum d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle sur l’ensemble du produit

95% minimum d’ingrédients bio sur l’ensemble des végétaux

10% du total des ingrédients issus de l’Agriculture Biologique

 

cremes solaires mauvaises pour la santé

Slow cosmétique

Label remis par l’Association Slow Cosmétique qui depuis 2013 évalue les produits cosmétiques bio sous 60 critères d’évaluation

Envie d'en savoir plus ?

Les perturbateurs endocriniens ne sont pas les seuls facteurs influençant l’équilibre hormonal. L’alimentation, le stress, la gestion émotionnelle, et d’autres déséquilibres aussi le cycle menstruel. N’hésites pas à te faire accompagner pour identifier ce qui peut, chez toi, impacter ton cycle !

Pour aller plus loin

Sources

  • Biden Lara, Period Repair Manual, 2017, Lara Biden ND
  • Varticovski, DA. Stavreva, A. McGowan, R. Raziuddin, GL Hager, Endocrine Disruptors of Sex Hormone Activities, Laboratory of Receptor Biology and Gene Expression, Center for Cancer Research, National Cancer Institute, National Institutes of Health, Bethesda, 2022
  • Ebook crèmes solaires 2022, Le repère de Blondie
  • https://incibeauty.com