Bien-être

Ralentir quand on est une super woman : partie 2

Dans le premier article « Ralentir pour devenir une superwoman », j’ai partagé comment j’ai revu mon organisation personnelle et professionnelle, notamment en changeant de point de vue sur les choses, pour ralentir. Dans cette deuxième partie, je vais aborder comment je remets plus de plaisir à mon quotidien.

Rappel : Sans m’être transformée en coach, j’avais envie de vous partager ici les choses que j’ai testé et qui me font du bien. Pour autant, il s’agit de ma propre expérience et non d’une indication à faire la même chose. Chacune fait avec ses ressources et ses contraintes. C’est plus une invitation à penser à toi, à ne pas t’oublier. Et à remettre du plaisir dans le quotidien.

ralentir-superwoman

Ma problématique

Comme je l’expliquais dans la première partie de l’article, j’ai pris conscience que je m’étais un peu oubliée ces derniers mois. Prise dans le tourbillon de la vie et surtout des tâches à réalisées, je suis devenue une superwoman fatiguée. Il me fallait maintenant apprendre à ralentir, histoire d’éviter l’épuisement.

Après avoir questionné mon organisation professionnelle et personnelle, il m’a paru évidemment de remettre des moments plaisirs dans mon quotidien.

 

Mais qu'est-ce qui me fait plaisir ?

L’idée c’est de revenir à la base des micro activités qui me font du bien et de pouvoir les faire au quotidien. Pas besoin d’aller chercher loin. Par exemple, marcher le long de la mer, oui ça fait du bien. Mais c’est peu réalisable au quotidien, étant donné que je vis loin de la mer. Marcher au bord d’un fleuve (la Loire puisque j’habite Orléans), c’est tout à fait possible.

J’ai identifié des choses que j’avais un peu mises de côté comme :

  • Lire
  • Pratiquer du Yoga pour moi
  • Respirer et méditer
  • Marcher
  • Lister les gratitudes de la journée
  • Écouter de la musique qui donne la pêche
  • Passer des moments avec mes proches en étant 100% présente

Et toi, qu’est-ce qui te fait vraiment plaisir, que tu peux faire au quotidien?

J’ai choisi de mettre le focus sur 3 choses qui me font du bien pour t’expliquer le comment et le pourquoi.

Méditer

La méditation n’a jamais été mon fort. Parce que j’aime être dans l’action, me poser même 5 min pour m’arrêter c’était quasiment une mission impossible. Il a plusieurs mois, j’ai installé sur mon téléphone l’application “Insight Timer”. On y trouve des méditations, des cycles de cours de méditation, des exercices de méditation, de la musique. Le tout ajouté par des personnes du monde entier. On peut également créer sa propre méditation grâce au timer, en choisissant la durée, le son ambiant, etc. Même la version gratuite de l’application laisse un choix immense de contenu.

Maintenant, quand je sens que mon mental est en surcharge, que mes pensées fusent un peu trop intensément, hop je dégaine Insight timer pour une courte méditation, ou pour mettre une musique apaisante.

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Respirer

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Si vous avez déjà eu une consultation avec un.e naturopathe, on vous a déjà très probablement parler de la cohérence cardiaque, cette respiration magique.

L’idée est d’inspirer sur 5 temps et d’expirer sur 5 temps avec une respiration abdominale, ce qui représente 6 respirations par minute. Cela permet de mettre nos poumons au rythme des battements de notre cœur. Et ça a une montagne de vertus, autant sur le système nerveux que sur le corps. Mais voilà, pour en avoir vraiment les effets, il faut faire cette respiration 3 fois par jour. La méthode c’est 3-6-5, 3 fois par jours, 6 respirations par minutes, 5 temps d’inspiration et d’expiration.

Autant vous dire que je n’ai jamais réussi à tenir le rythme sur la durée. Et puis j’ai décidé de m’éloigner du “il faut”, et j’ai choisi de faire des séances de cohérence cardiaque quand il me semblait bon.

Alors finalement c’est quand je m’allonge dans mon lit au moment de me coucher que je pratique la cohérence cardiaque, de façon très intuitive, histoire de relâcher les tensions. Et c’est assez magique, moi qui ai pour habitude d’avoir le ventre nouée, en quelques minutes je sens mes muscles se relâcher.

Si tu as envie d’essayer, il y a des vidéos sur youtube ou des applications à télécharger sur ton portable. J’aime bien Respirelax qui est facile d’utilisation. Tu peux également trouver des séances de cohérence cardiaque sur Insight Timer.

Écrire ses gratitudes

Tu connais peut-être déjà l’exercice d’écrire au moins gratitudes tous les jours. Quand on a tendance à ne voir que le négatif des situations, écrire ses gratitudes ramènent du positif. On peut même se surprendre à penser “tiens, finalement, ma journée n’a pas été aussi pourrie que je le pensais”. Et parfois, une gratitude tient juste au rayon de soleil qui s’est pointé à 13h05 et qui nous a fait sourire.

J’ai recommencé à le faire en janvier et je dois dire que depuis je me sens vraiment plus positive, j’ai plus d’entrain et je me sens bien plus souriante.

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En conclusion : douceur et conscience

En relisant cet article, je me suis rendue compte qu’en faite ma démarche consistait simplement à remettre de la conscience dans ma vie et dans les choses qui me font du bien. Et ces petites choses, misent bout à bout, on pas mal changer ma vision. Et en parallèle, il s’agit aussi de m’accorder plus de douceur, ce qui me pousse à ralentir. En plus de faire les choses avec plus de conscience, j’ai la sensation de plus profiter de la vie, et de redonner du sens au quotidien, même dans les tâches les moins sympas.

Et si tu demandes le lien du stress avec le cycle, tu peux aller lire mon article Le cycle menstruel, reflet de la santé de la femme, vraiment?

Et si tu as envie de faire le point

Sur ton cycle menstruel et sur comment mieux vivre avec lui au quotidien, n’hésites pas à aller découvrir mes accompagnements.

Syndrome prémenstruel : pourquoi tant de troubles ?

Si tu es une personne menstruée, tu as surement croisé le chemin du syndrome prémenstruel. Aussi connu sous l’acronyme SPM, ces 3 lettres regroupent tous les troubles qu’une femme est susceptible de ressentir avant ses règles : tensions mammaires, migraines, irritabilité, fatigue, etc. Pour autant le SPM n’est pas une fatalité. SPM : troubles et solutions, je te détaille tout ci-dessous.

SPM-troubles-solutions cycle menstruel chloé collier

C’est quoi le syndrome pré-menstruel?

Le syndrome pré-menstruel regroupe un certain nombre de symptômes traduisant un déséquilibre hormonal. Près de 75% des femmes menstruées éprouvent des symptômes légers à la veille ou au moment de leurs règles, telle que des crampes de l’utérus. Mais 20 % à 30 % des femmes ont des symptômes intenses qui impactent leur quotidien.

Autant dire que ce n’est pas vraiment drôle et ça peut provoquer de réelles souffrances. Alors si un jour, on a suggéré que tu étais « folle » ou « fortement désagréable », sache que non pas du tout, ta souffrance est bien là. Qu’en plus, tu n’es pas la seule à souffrir.

Les troubles courants

Déjà, il faut avoir en tête que l’on n’est pas toutes égales face aux symptômes. Ils peuvent commencer dès l’ovulation, soit environ 10 à 14 jours avant les règles chez certaines femmes. Ou 48h chez d’autres. De plus, leur intensité sera variable d’une personne à l’autre mais aussi d’un mois à l’autre.

On distinguera ici deux types de symptômes : les physiques et les psychologiques.

Les symptômes physiques

Les symptômes psychologiques

  • Maux de tête
  • Douleurs au seins (tension mammaire plus ou moins douloureuses avec augmentation du volume des seins)
  • Rétention d’eau
  • Douleurs pelviennes
  • Spottings (pertes de sang en dehors des règles)
  • Acné, peau grasse
  • Crampes pelviennes
  • Herpès
  • Etat grippal
  • Troubles du transit
  • Ventre gonflé et congestionné
  • Problèmes circulatoires
  • Nausées
  • Palpitations
  • Des sueurs nocturnes
  • Fatigue extrême
  • Irritabilité
  • Déprime
  • Pulsions alimentaires
  • Troubles du sommeil
  • Hypersensibilité
  • Modification de la libido

Il existe également un trouble avec des manifestations psychologiques très prononcées : le trouble dysphorique prémenstruel (TDP). Il toucherait de 2% à 6 % des femmes. On peut le résumer à un état dépressif aggravé par les variations hormonales au cours du cycle. Il peut faire penser à un SPM puissance 1000 sur les aspects psychologiques et émotionnelles : dépression, crises d’angoisses, insomnies, colère, etc. La naturopathie peut accompagner le TDP mais un diagnostic médical sera nécessaire pour le qualifier.

Quelles sont les causes du SPM et des troubles associés ?

Je l’ai dit plus haut, le SPM est le reflet d’un déséquilibre hormonal. Au cours du cycle, les deux hormones principales (les œstrogènes et progestérone) fluctuent en rythme.

phases cycle menstruel

Parfois, il arrive que les œstrogènes montent trop haut et que leur chute est brutale, on parlera d’hyper-œstrogènie. Parfois, la progestérone peut être trop basse pour tamponner la chute des œstrogènes, on parlera d’hyper-œstrogènie relative. Parfois, c’est parce qu’il a trop peu de progestérone qu’il y a comme un trop plein d’œstrogènes, on parle alors d’hypo-progestéronémie. Parfois, c’est la progestérone qui chute trop brutalement. Voilà donc plusieurs possibilités qu’il est possible de repérer grâce à l’observation du cycle.

Les facteurs influençant l’équilibre hormonal sont nombreux : le mode de vie, l’alimentation, les carences alimentaires, le stress aiguë comme le stress prolongé, l’inflammation, le fonctionnement de nos émonctoires (foie, intestin, reins).

Observer son cycle pour identifier les causes d’un SPM

Dans mon article « le cycle menstruel reflet de la santé de la femme, vraiment ? », je partageais quelques pistes pour observer son cycle. Notamment pour le SPM, il sera intéressant d’observer la longueur des phases pré-ovulation (folliculaire et ovulatoire), de la phase post-ovulatoire (lutéale). Mise en corrélation avec tes symptômes, la longueur de chacune d’elles te donnera des indiqueras.

Ainsi,

  •  Des symptômes qui apparaissent dès l’ovulation peuvent suggérer une carence en progestérone
  • Une phase post-ovulatoire courte et des saignements bruns pré ou post-menstruels (aussi connu sous le nom de spotting) peuvent également suggérer une carence en progestérone
  • Des symptômes quelques jours avant le début des règles suggèrent eux une chute brutale de la progestérone
  • Une phase pré-ovulatoire longue associée à une longue période de glaire cervicale peut suggérer une hyperostrogénie

Quelles sont les solutions pour réduire le SPM ?

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Les solutions pour réduire les troubles liées au syndrome prémenstruel sont aussi nombreuses que le nombre de facteurs qui peuvent induire un déséquilibre hormonal.

J’en liste ci-dessous quelques-unes. Mais avant, voici quelques questions qu’il me parait judicieux de se poser au moment des règles pour faire le point sur le cycle qui vient de se terminer :

  • Ai-je connu un évènement stressant ce mois-ci ?
  • Suis-je stressée ou anxieuse en continue ?
  • Mon alimentation est-elle équilibrée ?
  • Ai-je des carences alimentaires ? Ou d’autres signes associés ?
  • Est-ce que j’ai observé des intolérances à certains aliments ?
  • Est-ce que j’ai assez dormi ?
  • Est-ce que j’ai bu de l’alcool plusieurs fois ce mois-ci ?

L’alimentation

Évidemment, en solution première, il faut questionner son alimentation. Avez-vous une alimentation équilibrée et variée ? Manges-tu assez de protéines, même végétales si tu es végétarienne ? Est-ce que tu consommes quotidiennement des huiles riches en oméga 3 ? Des fruits et des légumes biologiques ?

D’autres pistes à explorer :

  • Réduire l’alcool : à partir de deux verres par jour, l’exposition aux œstrogènes doublent.
  • Réduire les aliments inflammatoires : ce sont les aliments qui vont compliquer notre digestion, ceux auxquels on va être plus sensibles que d’autres. Ils vont également empêcher la bonne désintoxication des œstrogènes, c’est-à-dire leur sortie de l’organisme. Dans les aliments inflammatoires, on connait le sucre, le blé, les laitages, mais là encore nous ne sommes pas toutes égales. Certaines ne les toléreront pas quand d’autres les tolérerons mais seront sensibles à d’autres aliments comme certains légumes, les légumineuses, les œufs.

L’activité physique

C’est l’un des piliers de la naturopathie ! L’activité physique joue sur différents plans : l’élimination des toxines, le bon fonctionnement des émonctoires, la réduction de l’inflammation, et l’apaisement du mental.
J’ai d’ailleurs rédigé un article le mois dernier sur le sujet, pour savoir quoi mettre derrière l’activité physique et comprendre ses bienfaits par phase du cycle. C’est par ici pour en savoir plus.

La gestion du stress et des émotions

Cette question n’est pas toujours évidente à appréhender quand on a « la tête dans le guidon ». Et pourtant, c’est surement l’axe qui mériterait toute ton attention si tu es sujettes au stress ou à l’anxiété. Parce que le stress déséquilibre tout le système hormonal et peut donc empirer un SPM. C’est un sujet en soi et différentes solutions existent : l’activité physique, la phytothérapie, les fleurs de Bach . Et si les causes de ton stress te semble plus profondes, se faire accompagner pour apprendre à mieux appréhender ses émotions par un.e psychologue / psychothérapeute ou tout.e autre praticien.ne peut aussi être une solution à envisager.

Phytothérapie et complémentation

Avant d’envisager de prendre des compléments alimentaires ou des plantes, il sera important de revoir l’équilibre directement dans l’assiette. La complémentation ne va jamais sans un réajustement de l’alimentation. Je t’invite d’ailleurs à te faire accompagner pour les sélectionner. Qui dit plantes ou produits d’origines naturelles ne veut pas dire sans conséquences. Avant de prendre quoique ce soit, se faire accompagner permet de choisir les bonnes plantes, de connaitre la durée pendant laquelle les prendre et la forme la plus adaptée à ton profil.

Les plantes

Les plantes sont tout à fait utile pour répondre à un SPM. Elles pourront être spécifiques aux symptômes que tu connais et à la cause de ton déséquilibre hormonal. Voici quelques exemples :

  • Problèmes circulatoires : hamamélis, vigne rouge, mélilot, marronnier d’inde
  • Plantes hormonales : alchémille, achillée millefeuille, gattilier, framboisier, cassissier
  • Plantes agissant sur l’humeur et le stress : aubépine, passiflore, eschscholtzia, mélisse, oranger
La complémentation
  • Magnésium : En première intention, se complémenter en magnésium est intéressant. Le magnésium va aider à réduire l’inflammation et réguler la réponse au stress. Il aide également à la fabrication des hormones, dont la progestérone. Il faudra le choisir de bonne qualité, c’est-à-dire dans une forme biodisponible.
  • L’huile d’onagre : l’onagre est riche en oméga 3 et oméga 6. Ceux-ci ont réduire les symptômes liés à l’inflammation.
  • Les probiotiques : Avoir une flore intestinale saine et riches en bonne bactérie permet de bien métaboliser les œstrogènes. Les probiotiques seront d’autant plus intéressant si tu souffres de troubles digestifs, de ballonnements, qui peuvent être signes que ta flore intestinale est déséquilibrée.  

Réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens

Les perturbateurs endocriniens tels que les plastiques et les pesticides nuisent à votre capacité à métaboliser les œstrogènes. Ils peuvent également hyperstimuler les œstrogène récepteurs aux œstrogènes. On les retrouve un peu partout : le plastique, les cosmétiques, les produits ménagers. D’ailleurs, j’ai rédigé un article sur les perturbateurs endocriniens dans les crèmes solaires qui pourra te donner quelques éclairages, c’est par ici.

En conclusion

J’espère que tu l’auras compris à travers cet article, le SPM n’est pas une fatalité. Des solutions existent pour l’apaiser au fil des mois.

Lara BIDEN[1] aime comparer les menstruations à un bulletin scolaire mensuel, comme un résumé du mois qui vient de s’écouler. Il en va  de même pour le SPM, il fait partie d’un bulletin mensuel qui relate ce qu’il s’est passé dans ton corps pendant ton cycle. Et tu as tout à gagner à observer ton cycle et ton mode de vie pour que tes règles, et la période qui le précède, se passent pour le mieux.

Et puis maintenant, quand Gégé (ou Gegette) à la machine à café te demandera si « tu as tes règles » parce que tu n’as pas ri à sa blague (surement sexiste), tu pourras lui répondre qu’en plus d’être beauf, il.elle est inculte.

[1] Lara Biden, Docteure en naturopathie au Canada et auteure du livre « Period Repair Manual »

Envie d'aller plus loin ?

Après lecture de cet article tu n’arrives pas à déterminer les causes de ton SPM et les solutions à mettre en place ? N’hésites pas à me contacter pour que l’on en échange ensemble lors d’une consultation !

Pourquoi adapter son activité physique à son cycle ?

Pourquoi adapter son activité sportive à son cycle menstruel?​

Tictac déjà le mois de septembre qui s’installe et qui marque la reprise des activités sportives. Je ne sais pas pour toi, mais la rentrée automnale c’est toujours un moment de grande motivation ou j’ai envie de prendre des bonnes résolutions, notamment sportives. Alors pour cette rentrée, j’avais envie de te parler du rapport entre l’activité sportive et le cycle menstruel.

 

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L’activité physique, quels bienfaits ?

Qui n’a jamais entendu le slogan « pratiquer une activité physique régulière permet de rester en bonne santé ? ».

Il est vrai qu’avoir une activité physique régulière a beaucoup de bienfait sur l’organisme. Mais comme pour l’alimentation, on a toutes à y gagner quand elle est adaptée à nous, nos besoins, notre fonctionnement.

L’activité physique, selon son intensité et sa régularité, n’aura pas les mêmes effets chez tout le monde, même s’il y a un tronc commun, notamment :

Les effets de la respiration : Les poumons, l’un des émonctoires principaux, ont une grande capacité à nous libérer des toxines et déchets qui peuvent s’accumuler dans l’organisme. L’activité favorise l’oxygénation de nos cellules et la libération de ces déchets.

 Les effets sur la digestion : renforcement de la ceinture abdominale et des muscles lisses intestinaux.

Les effets sur le cerveau : l’activité sportive permet la sécrétion des endorphines sur un temps court, qui sont les hormones du bonheur. On comprend mieux pourquoi le sport permet de nous déstresser.

Et puis tout simplement renforcer les muscles, augmenter le métabolisme et réguler la glycémie.

Mais attention toutefois, une activité trop intense réalisée de façon irrégulière va entrainer un stress pour l’organisme. Sur le moment l’organisme va libérer une grande quantité d’énergie en allant puiser dans les réserves graisseuses. Mais, par effet rebond, et pour ne plus avoir à faire face à un tel stress dans le futur, l’organisme va favoriser par la suite le stockage des graisses pour faire des réserves.

Si votre objectif est de perdre du poids avec l’activité sportive, il faut bien comprendre qu’une activité trop intense va stresser votre corps et est donc, contre-productive.

L’influence des hormones

Il y a bien un rapport entre le cycle menstruel et l’activité sportive : c’est l’influence des hormones, qui fluctuent, au cours du cycle. Ces hormones ont une action sur notre énergie, notre humeur et aussi sur notre métabolisme.

Les œstrogènes : Libérer entre les menstruations et la phase ovulatoire, les œstrogènes ont plusieurs effets sur notre organisme : elles augmentent l’énergie physique et morale. Et elles réduisent légèrement le métabolisme : les calories sont moins brûlées et moins déstockées. Enfin, les œstrogènes favorisent une meilleure laxité ligamentaire : sous leur influence, on est plus souple et moins sujette aux blessures.

La progestérone : Après l’ovulation, la progestérone augmente doucement pour redescendre au moment des règles. La progestérone augmente le métabolisme corporel et fait augmenter les besoins en apports caloriques. On sent moins d’énergie, la sensibilité au stress et à la glycémie est augmentée. La progestérone favorise la relaxation musculaire.

Adapter son activité physiques aux différentes phases du cycle

phases cycle menstruel

Peut-être que tu le sais déjà, on peut décomposer le cycle menstruel en 4 phases. Chacune d’entre-elle est influencée par les hormones, je te détaille comment ci-dessous.

Phase menstruelle : Pendant les règles, on peut faire face à plusieurs désagréments : fatigue, douleurs, troubles digestifs, un manque d’énergie, etc.

  • On en profite alors pour s’octroyer des activités douces, comme du yoga, de la marche. Nous ne sommes pas toutes égales, si tu en as l’énergie, tu peux pratiquer une activité physique plus intense. Le tout sera d’écouter son corps et sa vitalité.

Phase folliculaire : Après les règles, on entame un nouveau cycle. L’énergie remonte, le moral est bon.

  • C’est le bon moment pour pratiquer une activité plus intenses côtés cardio : tennis, HIIT, step, zumba, etc.

Phase ovulatoire : Au moment de l’ovulation, l’énergie est au top toujours sous l’influence des œstrogènes. A l’ovulation, on observe un pic de testostérone qui elle favorise la prise musculaire et augmente les performances. Mais la progestérone pointe le bout de son nez et nous expose un peu plus aux blessures.

  • On en profite pour aller plutôt sur des activités de renforcement musculaire et d’endurance : courses à pied, piscine, yoga, pilate.

Phase lutéale: Après l’ovulation, l’énergie peut baisser doucement. Si on est sujette au syndrome prémenstruel, on peut se sentir plus stressée, plus irritable.

  • Alors toujours dans l’idée de s’écouter, on pratiquera plutôt des activités douces, restauratives et de la relaxation.

Quelques astuces pour bouger en toute sérénité

Tu l’as compris, pratiquer une activité physique ce n’est pas forcément faire 1 séance de HIIT et 1 séance de natation dans la semaine. Mais si cela te convient, c’est très bien !  Adapter son activité sportive à son cycle menstruel c’est surtout une manière d’écouter ses besoins, physiques, psychologiques et physiologiques. Adapter son activité à son cycle menstruel est une bonne façon de se déculpabiliser et aussi de s’émanciper des diktats de performance !

Pratiquer une activité physique, c’est se mettre en mouvement.  Marcher quotidiennement, se déplacer en vélo, jardiner, danser et passer l’aspirateur sont aussi des façons de bouger.

Prendre des bonnes habitudes sportives, ça commencent par :

  • La régularité : commencer par une à deux séances par semaine d’une activité qui nous plait pour s’y tenir.
  • Progresser : si tu n’as pas une pratique régulière, commence par 20 min puis progresser jusqu’à 1h par jour. C’est le secret pour éviter les effets d’un trop grand stress à l’organisme.
  • Une intensité modérée : toujours dans l’idée de progression, commencer par  un effort modéré au départ et augmenter petit à petit en intensité.
  • Identifier le sport « invisible » quotidien : on bouge toutes au quotidien. Repérer ces moments c’est aussi réussir à se déculpabiliser. Marcher 30 min pour se rendre au bureau par exemple sera plus efficace que 30 min de course à pieds tous les 15 jours.
  • Le plaisir avant tout : S’il y a un secret pour tenir sur la durée la pratique d’une activité sportive, c’est celui-ci : le plaisir ! Se mouvoir avec le sourire est plus motivant que s’imposer une activité. Trouve ce qui te donne du plaisir pour bouger avec le sourire, sans t’en rendre compte.

 

Lance-toi ?

Si tu souhaites te lancer dans la jolie aventure de l’observation du cycle pour adapter ton alimentation et ton activité sportive, découvre mes accompagnements !

Des crèmes solaires mauvaises pour la santé ?

Des perturbateurs endocriniens dans nos crèmes solaires

Savais-tu que ta crème solaire peut avoir un impact sur son système hormonal et ton cycle menstruel ? C’est d’autant plus vrai pour les personnes sensibles aux fluctuations hormonales, les personnes atteintes d’une endométriose, d’un SOPK, d’un problème de thyroïde. Si ton cycle est irrégulier, tu peux aussi t’interroger sur les perturbateurs endocriniens.

C’est quoi un perturbateur endocrinien ?

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit les perturbateurs endocriniens comme une « substance exogène ou un mélange qui altère les fonctions du système endocrinien et entraîne par conséquent des effets néfastes sur la santé d’un organisme intact, de sa descendance ou de (sous-)populations ». 

L’Endocrine Society postule elle que les perturbateurs endocriniens ont des effets sur la reproduction féminine et masculine, le métabolisme, l’obésité, la fonction neuronale, les systèmes endocrinien et cardiovasculaire et plusieurs types de cancer.

 Ces substances peuvent être trouvées dans les produits de tous les jours, tels que les aliments, les cosmétiques, ainsi que dans les pesticides, les métaux, les polluants industriels, solvants, additifs alimentaires. Et on en trouve dans les crèmes solaires, qui en font des produits pas toujours bons pour notre santé.

Les crèmes solaires dans tout ça ?

En effet, certaines crèmes solaires sont composés de perturbateurs endocriniens et aussi des substances allergisantes ou irritantes. Ce sont celles que l’on trouve surtout dans le commerce voir en pharmacie et parapharmacie. Mais contenir ses substances mauvaises pour la santé n’est pas le seul problème des crèmes solaires. Les filtres chimiques de certaines crèmes solaires sont également allergisantes, contiennent des nanoparticules qui ont également des effets néfastes sur l’organisme. sans compter que ces mêmes filtres sont mis en causes dans le blanchissement des coraux et seraient responsables de la mort de 10% des coraux.

 

cremes solaires mauvaises pour la santé

De quelles molécules se méfier ?

Si tu possèdes déjà une crème solaire, c’est le moment d’aller la chercher pour en vérifier si sa composition est mauvaise pour ta santé. Les ingrédients sont listés au dos des produits, dans ce que l’on appelle l’INCI, « International Nomenclature for Cosmetic Ingredients » (en français, « Nomenclature Internationale des Ingrédients Cosmétiques ».

Quelques astuces pour lire une INCI :

  • les ingrédients sont triés par quantité : le premier ingrédient sera celui le plus présent en quantité, et ainsi de suite.
  • par contre, les ingrédients en quantité inférieure à 1% peuvent être mentionnés dans le désordre après ceux dont la concentration est supérieur à 1%
  • les ingrédients naturels sont écrits en latin, les ingrédients synthétiques sont écrits en anglais
  • si des ingrédients apparaissent entre des [], c’est qu’il s’agit de nanoparticules. Les nanoparticules sont potentiellement cancérigènes.
Perturbateurs endocriniens suspectés
4-Methylbenzylidene Camphor

Utilisé comme agent stabilisant, absorbant et filtre UV

On le retrouve principalement dans les crèmes solaires adultes

Benzophenone-1, 2 et 3 (oxybenzome)

Utilisés comme agents stabilisants, absorbants et filtres UV

On les retrouve dans les eaux de toilettes, crèmes solaires adultes et vernis à ongles

BHA ou Hydroxyanisole butylé

 

Utilisé comme antioxydant (éviter le ranciment) et agent masquant (réduire l’odeur de base d’un produit)

On le retrouve dans les faux ongles, crèmes anti-âge, crèmes solaire adultes

BHT ou Butylhydroxytoluène

Utilisé comme antioxydant et agent masquant

On le retrouve dans les lames de rasoir, eau de toilette pour homme, crèmes solaires  

Cyclohexasiloxane

Cyclotetrasiloxane

Cyclomethicone

Ils font partis des dérivés de silicone.

Utilisés comme émollients (adoucir et assouplir la peau), agents d’entretien de la peau, solvants

On les retrouve dans les CC crèmes, fonds de teint, huiles capillaires

Ethylhexyl Dimethyl PABA (ou Octyl Dimethyl PABA)

Utilisé comme agent stabilisant, absorbant et filtre UV

On le retrouve dans les crèmes éclaircissantes, sprays cheveux soleil, sprays et huiles cheveux

Ethylhexyl Methoxycinnamate

Utilisé comme agent stabilisant, absorbant et filtre UV

On le retrouve dans les eaux de toilettes et les crèmes solaires

Ethylhexyl Salicytate ( ou Octyl Salicylate / Octisalate)

Utilisé comme agent stabilisant, absorbant et filtre UV

On le retrouve dans crèmes solaires enfant, anti-âge, adulte et les eaux de toilette

Homosalate

Utilisé comme agent masquant, agent d’entretien de la peau, absorbant UV et filtre UV

On le retrouve dans les crèmes solaires adultes, anti-âges, enfants, crèmes anti-âge visage jour et crèmes visage

Les parabens

Butylparaben

Propylparaben

Sodium butylparaben

Sodium propylparaben

Potassium butylparaben

Potassium propylparaben

Utilisés comme conservateurs, agents masquants et parfumants pour certains

On les retrouve dans les palettes de maquillage, poudres compacts, poudres bronzantes et produits solaires

Autres ingrédients à éviter

Butyl Methoxydibenzoylmethane

Allergisant

Utilisé comme agent stabilisant, absorbant et filtre UV

On le retrouve dans les crèmes solaires anti-âge, adulte, enfant, baume à lèvres solaire

Crosspolymer

C’est un dérivé du plastique qui est allergisant.

Utilisé comme stabilisateur d’émulsion, agent filmogène, agent de contrôle de la viscocité

On le retrouve dans les crèmes solaires enfant, adulte, gels démaquillant, baumes après-rasage

Chlorphenesin

Irritant

Utilisé comme antimicrobien et conservateur

On le retrouve dans les masques en tissu, patchs, crèmes yeux anti-page, anti-cernes, fonds de teint, crèmes solaires

Dimethicone

Peu biodégradable et donc néfaste pour l’environnement. C’est un silicone qui permet de produire un film sur peau et cheveux pour les protéger

Utilisé comme anti-moussant, émollient, agent d’entretien et de protection de la peau

On le retrouve dans les CC crèmes, fonds de teints, crèmes mains anti-âge et antitaches, crèmes solaires, masques cheveux

EDTA

Peu biodégradable et donc néfaste pour l’environnement

Utilisé comme agent de chélation : il va former des complexes avec les métaux lourds pour les stabiliser

On ne retrouve dans les produits de coloration capillaire, après-shampoing et masque cheveux

Methylisothiazolinone (MIT)

Et

Methychloroisothiazolinone (MCIT)

Allergènes. Utilisés ensemble comme conservateurs en remplacement des parabens. Ils sont été interdis des produits non rincés.

On les retrouve dans les liquides vaisselle mains, shampoing antipelliculaire, lessive, shampoings cheveux colorés / méchés et shampoings antichutes

PEG

Polymère de synthèse, sa fabrication est très polluante.

Utilisé pour maintenir la teneur en eau dans les produits et comme solvant

On le retrouve dans les dentifrices, déodorants en stick, sérums visage et les crèmes solaires

Phenoxyethanol (EGPhE)

Allergisant et potentiel perturbateur endocrinien

Utilisé comme antimicrobien et conservateur

On le retrouve dans les CC crèmes, mascara, gel et laque pour homme

Comment choisir une crème solaire bonne pour la santé et la peau ?

  • Regarder que la crème solaire protège des UVA et des UVB
  • Regarder la liste des ingrédients et si possible, éviter les filtres chimiques et les nano-particules
  • Privilégier les crèmes solaires bio
  • Privilégier les crèmes labellisées
cremes solaires mauvaises pour la santé

Nature et progrès

100% d’ingrédients végétaux issus de l’Agriculture Biologiques

3 conservateurs autorisés dans la limite de 0,6% du produit fini

 

cremes solaires mauvaises pour la santé

Cosmos organic

95% minimum d’ingrédients d’origine naturelle

95% minimum d’ingrédients bio sur l’ensemble des ingrédients pouvant être bio

20% minimum d’ingrédients bios sur le total du produit

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Ecocert

95% minimum d’ingrédients végétaux issus de l’Agriculture Biologiques

95% minimum d’ingrédients naturels ou d’origines naturelles

10% minimum du total des ingrédients sont biologiques

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Cosmétique bio

95% minimum d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle sur l’ensemble du produit

95% minimum d’ingrédients bio sur l’ensemble des végétaux

10% du total des ingrédients issus de l’Agriculture Biologique

 

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Slow cosmétique

Label remis par l’Association Slow Cosmétique qui depuis 2013 évalue les produits cosmétiques bio sous 60 critères d’évaluation

Envie d'en savoir plus ?

Les perturbateurs endocriniens ne sont pas les seuls facteurs influençant l’équilibre hormonal. L’alimentation, le stress, la gestion émotionnelle, et d’autres déséquilibres aussi le cycle menstruel. N’hésites pas à te faire accompagner pour identifier ce qui peut, chez toi, impacter ton cycle !

Pour aller plus loin

Sources

  • Biden Lara, Period Repair Manual, 2017, Lara Biden ND
  • Varticovski, DA. Stavreva, A. McGowan, R. Raziuddin, GL Hager, Endocrine Disruptors of Sex Hormone Activities, Laboratory of Receptor Biology and Gene Expression, Center for Cancer Research, National Cancer Institute, National Institutes of Health, Bethesda, 2022
  • Ebook crèmes solaires 2022, Le repère de Blondie
  • https://incibeauty.com

Le cycle menstruel reflet de la santé de la femme, vraiment ?

Cycle menstruel et santé féminine, quel rapport?

Quand on s’intéresse aux cycles menstruels et que l’on pratique une Méthode d’Observation du Cycle, on se rend vite compte que c’est un outil qui aide à comprendre la santé féminine. Mais pourquoi ? Quels sont les liens entre le cycle et la santé de la femme ?Est-ce que le cycle est vraiment le reflet de la santé de la femme?

Ce qu'apporte l'observation du cycle menstruel

  • La compréhension du rôle des hormones sur notre corps
  • La compréhension de ce qui peut impacter notre santé et notre cycle
  • Une émancipation par la connaissance
  • Une meilleure connaissance de soi

C’est quoi un cycle équilibré ?

Tout d’abord, pour comprendre le lien entre cycle et santé, il faut comprendre comment se déroule le cycle menstruel et qu’est-ce qui fait qu’un cycle est équilibré.

Un dialogue entre l’hypothalamus, l’hypophyse et les ovaires

On pourrait penser, de prime abord, que le cycle menstruel commence au niveau de l’utérus ou des ovaires, puisque c’est là que tout se passe. En réalité, c’est un peu plus complexe. Le cycle commence dans le cerveau, au niveau de l’hypothalamus. C’est cette glande qui donne le top départ du cycle et qui va ordonner à l’hypophyse de produire deux, à des moments différents : la FSH et la LH. Sous l’influence de ces hormones, les ovaires vont être stimulés et vont permettre :

  1. La production d’un ovocyte (ou ovule)
  2. La production des œstrogènes
  3. La production de la progestérone
cycle menstruel santé féminine

A chaque étape, les ovules renvoient des signaux à l’hypophyse. Ces signaux, ce sont les hormones produites, qui sont de véritables messagers. Ainsi, l’hypophyse et l’hypothalamus comprennent ce qu’ils se passent aux niveaux des ovaires et ajustent leurs actions : ils réduisent la production de FSH et augmentent la production de LH pour permettre l’ovulation.  On parle de rétrocontrôle.

Le rôle des hormones sexuelles
  •  Le rôle de la FSH : elle va stimuler la production des œstrogènes au niveau des ovaires.
  •  Le rôle de la LH : elle va atteindre un pic, c’est ce qui va déclencher l’ovulation. Un ovule est libéré et sera fécond pendant 24 à 48h.
  • Le rôle des œstrogènes : ils signalent au cerveau, par rétrocontrôle, de réduire la production de FSH et d’accroitre la production de LH par l’hypophyse, au moment de l’ovulation. Les œstrogènes préparent également l’utérus en faisant s’épaissir l’endomètre, dans l’objectif d’accueillir l’ovocyte en cas de fécondation, et donc de grossesse. S’il n’y a pas d’ovulation, l’endomètre épaissi sera libéré : ce sont les règles. Les œstrogènes sont les hormones de croissance et de prolifération cellulaire. Ils jouent aussi un rôle dans le maintien de l’intégrité des os, l’hydratation de la peau, la stimulation des neurotransmetteurs qui régulent l’humeur, la motivation, le plaisir.
  • Le rôle de la progestérone : elle est produite par le corps jaune et va contrebalancer les effets des œstrogènes. C’est l’hormone de gestation, elle va permettre de maintenir une grossesse et booste l’organisme en ce sens. La progestérone a également une action relaxante sur les muscles, elle favorise un sommeil plus réparateur.

L’orchestre de nos hormones

Le cycle menstruel résulte d’un travail d’orfèvre entre hypothalamus, hypophyse et ovaires. Leur dialogue est étroit grave au rétrocontrôle qui s’effectuent entre eux. Et chaque phase du cycle est la résultante de ce dialogue. Le cycle menstruel commence au premier jour des règles et est découpé en 4 phases.

cycle menstruel santé féminine

La phase folliculaire : C’est la phase pendant laquelle l’organisme va mettre en place les paramètres nécessaires à l’ovulation. L’hypophyse stimule les ovaires grâce à l’hormone FSH. L’œstrogène est l’hormone dominante à ce moment-là. Les ovaires vont produire des follicules. Chaque follicule est constitué d’un ovocyte et d’une enveloppe protectrice.

La phase ovulatoire : Elle est marquée par l’ovulation. A la suite de leur maturation, les follicules ont grossi et l’un deux est choisi pour libérer son ovocyte. Tout comme les ovaires, le follicule dominant se met à produire une quantité croissante d’œstrogènes. Par rétrocontrôle, l’hypophyse perçoit le niveau élevé d’œstrogènes, transmet le message à l’hypothalamus qui va ordonner à l’hypophyse de produire l’hormone LH. Le pic de LH a lieu, le follicule libère son ovocyte. Son enveloppe protectrice survie et se transforme en corps jaune qui va produire la progestérone et des œstrogènes en plus petite quantité. Il faut environ un jour et demi après le pic de LH pour que la libération de l’ovocyte ait lieu. Contrairement à ce que l’on dit, l’ovulation n’a pas lieu le 14e jour de chaque cycle.


La phase lutéale : Le corps jaune produit les deux hormones en quantité croissante jusqu’à atteindre, au bout de 5 à 7 jours. Le cerveau attend un signal d’implantation d’un embryon, si il y a eu fécondation. S’il n’y a pas d’implantation, le corps jaune dégénère et entraine une chute de la progestérone et des œstrogènes. La durée normale de cette phase varie entre 11 et 16 jours.

La phase menstruelle : Cette phase correspond à la phase des règles. Elle peut durer entre 4 à 7 jours. Le sang provient de la destruction et de l’élimination de la muqueuse utérine ou endomètre.

 
 

Qu’est-ce qui influence le cycle menstruel ?

Le cycle féminin est ultra-sensible. A la moindre contrariété, l’équilibre hormonal délicat sur lequel il peut reposer peut s’enrayer et provoquer certaines irrégularités, plus ou moins durables.

Le stress

Chaque femme réagit différemment à des niveaux variable de stress. Le stress est l’ensemble des réaction intervenant dans l’organisme quand le cerveau évalue un évènement « stressant », comme dangereux pour la sécurité, l’intégrité physique ou psychique de l’individu.

Et le lien entre stress et cycle menstruel, ce sont les hormones. En effet, sous l’influence de stress répétés, l’organisme synthétise le cortisol. Et celui-ci a la priorité sur toutes les autres fonctions de l’organisme. lorsque nous sommes en mode « survie », la reproduction est la dernière priorité de l’organisme. Physiologiquement, les hormones sexuels et le cortisol ont la même source : la prégnénolone. En cas de stress, le cortisol sera plus synthétisé par l’organisme, qui va capter toute la prégnénolone, au détriment des hormones sexuelles.

Quand vous éprouvez du stress soudain ou important, qu’il soit de nature agréable ou autre, celui-ci peut interférer avec le profil hormonal normal et cela se répercutera dans le tableau de suivi.

Quand on parle de stress, on pense souvent aux facteurs extérieurs qui peuvent altérer notre bien-être : le travail, les relations personnels, une charge mentale importante, etc.

Mais les facteurs de stress peuvent être endogènes ou internes, comme externe.

Les sources de stress

Les sources exogènes :

  • Les changements de température, le froid ou le chaud
  • Les sens perturbés : le bruit, la lumière, les odeurs
  • La pollution atmosphérique, le tabac, les perturbateurs endocriniens
  • Le rythme de vie
  • Les agressions physiques ou psychologiques

 Les sources endogènes :

  • Une alimentation trop riches, trop pauvres ou pas assez variés
  • Les réactions biologiques : douleurs, maladies ou infections, ponctuelles ou chroniques, la déshydratation, le manque de sommeil
  • Les réactions psycho-émotionnelles face aux aléas de la vie : deuil, séparation, conflits, etc.

L'équilibre émonctoriel

En naturopathie, on considère que l’organisme possède des émonctoires, des portes de sortie des toxines et des toxiques accumulés dans l’organisme. nous en possédons trois principaux : le foie, l’intestin et les reins ; deux secondaires : la peau et les poumons.

Les émonctoires principaux ont un rôle de taille dans la gestion hormonale :

  • le foie permet de neutraliser et d’éliminer les hormones usées, c’est la détoxification.
  • L’intestin permet l’élimination des hormones « usagées » dans les selles. Le microbiote ou flore intestinale permet également la synthèse d’œstrogène.
  • Les reins filtrent le sang des substances toxiques et permet l’élimination de celles-ci et des hormones usées dans les urines.

Quand l’un des émonctoires est surchargés, les toxines se détournent sur d’autres émonctoires. Mais ce n’est pas tout : si le foie n’est pas en capacité de détoxifier les hormones usées, il les remets dans la circulation sanguine ce qui a un impact sur l’équilibre hormonal. A la longue, la surcharge des émonctoires peut être une source de stress pour l’organisme qui va alors dérivés les toxines vers la peau, les poumons, mais aussi l’utérus. C’est pourquoi prendre soin de ces émonctoires au long court est nécessaire pour le bon fonctionnement de l’organisme et le bon fonctionnement du cycle.

En conclusion

L’ovulation au cœur du cycle

L’élément majeur du cycle, ce ne sont pas les règles, comme on pourrait le croire. Mais c’est l’ovulation. Contrairement à ce que cela pourrait paraitre, l’ovulation n’a comme seul but la procréation. L’ovulation et le cycle ovulatoire sont bons pour la santé de la femmes. Au cours de sa vie fertile, la femme a besoin de deux types d’hormones : les œstrogènes et la progestérone. Ces hormones sont produites grâce au follicule ovarien et dans des proportions différentes en fonction du moment l’ovulation est alors un facteur de santé de santé générale. Cerveau, muscles, peau, circulation sanguine… tous le corps de la femme a besoin d’œstrogènes et de progestérone.

Observer son cycle

Le cycle ne dure pas exactement 28 jours. Nous sommes humaines et toutes différentes, c’est normal que la durée de nos cycles varient selon les mois. Ce qui peut attirer notre attention, ce sont les irrégularités du cycle qui s’inscrivent dans la durée. En observant son cycle, on peut commencer un travail d’identification des sources de déséquilibre.

Pour cela, il vous suffit de commencer par noter quelques-unes de vos observations au cours du mois.

  • Vos menstruations : la couleur, les douleurs, la durée
  • La durée du cycle et sa régularité : il est possible d’avoir des cycles irréguliers dans des moments de vie particulier : la puberté, l’allaitement, la préménopause, ou en cas de médication ou de pilule. Mais si cela est monnaie courante, cela peut montrer un déséquilibre hormonal ou une pathologie sous-jacente qui pourrait nécessiter votre attention.
  • L’ovulation : a-t-elle bien lieu ? quand ?La phase lutéale : sa durée ? un syndrome pré-menstruel est-il présent ? si oui, comment ?
  • La phase lutéale : sa durée ? un syndrome pré-menstruel est-il présent ? si oui, comment ?
  • La glaire cervicale : est-ce que l’on en observe au moment de l’ovulation ? ou à d’autres moments du cycle ?

J’aime à croire que le pouvoir réside dans la connaissance. En ce sens, connaitre son cycle et l’observer c’est prendre soin de soi et de sa santé.

Sources

  • Cycle féminin au naturel, gérer sa fertilité et prendre soin de sa santé gynécologique, Marion VALLET et Dr Sophie SAAB-TSNOBILADZÉ
  • Sagesse et pouvoirs du cycle féminin, Marie Pénélope PÉRÈS et Sarah-Maria LEBLANC

Lancez-vous !

Si la jolie aventure de l’observation de votre cycle vous tente, découvrez mes accompagnements ! Ou si vous souhaitez vous faire accompagner dans votre cycle, découvrez mes accompagnements en naturopathie féminine.

La symptothermie on en parle ?

Dans sa vie, une femme est fertile pendant une trentaine d’années : de ses premières règles jusqu’à la ménopause. Autant d’années ou presque ou elle sera considérée comme fertile et expérimentera surement plusieurs contraceptions. Et sur ce point, il n’y a pas meilleurs moyens de contraception qu’un autre, mais une contraception adaptée à chacune et à toutes les étapes de la vie. Une contraception, que je souhaite, consciente et choisie, en connaissant les avantages et inconvénients de chacune

Connais-tu la symptothermie, une contraception (mais pas que) sans hormones et sécuritaire ? Loin des méthodes de grand-mère, elle permet, grâce à l’observation de différents indices et le respect de certaines règles, de repérer les périodes fertiles et non fertiles. 

Alors si tu es dans une phase de ta vie où tu cherches une contraception non-hormonales, autres que le stérilet au cuivre, ce qui suit va surement t’intéresser.

Qu'est-ce que c'est la symptothermie ?

La symptothermie est une méthode d’observation du cycle qui permet d’identifier les périodes fertiles et les périodes non-fertiles au cours d’un cycle.  Elle correspond aux femmes qui souhaitent trouver une contraception et également qui sont en désir de grossesse.

D’ailleurs, sais-tu qu’une femme est fertile seulement quelques jours par mois ? Et c’est la physiologie qui veut ça.

 

La symptothermie repose sur l’observation d’indices physiques qui, corrélés entre eux, vont permettre d’identifier le début et la fin de la période de fertilité qui encadrent la période d’ovulation au cours d’un cycle. Ces indices sont les suivants :  

  • la glaire cervicale qui schématiquement correspond aux pertes blanches que tu as déjà peut-être observée. Plus tu t’approches de l’ovulation plus celle-ci devient filante, transparente et fertile. Après l’ovulation, la glaire s’assèche.
  • la température basale, prise au réveil pendant 3 min qui évolue sous l’influence des hormones.
  • et éventuellement, la position du col de l’utérus, qui va s’ouvrir à l’approche de l’ovulation puis se refermer en période infertile. L’observation de cet indice est optionnel, la combinaison de la glaire cervicale et de la température est suffisante pour apporter de la sécurité à la pratique.
symptothermie orleans

La symptothermie est une méthode de contraception naturelle dite des indices combinés, c’est-à-dire qu’elle permet l’observation de plusieurs variables du corps qui, corrélées entre elles selon des règles strictes, vont permettre d’identifier le début et la fin de la période de fertilité au cours d’un cycle : 

  • la glaire cervicale qui, d’un point de vue physiologique, évolue avec la fertilité de la femme au cours du cycle
  • la température basale, qui elle, évolue selon l’influence des hormones du cycle et va augmenter après l’ovulation
  • la position du col de l’utérus, qui va s’ouvrir à l’approche de l’ovulation puis se refermer en période infertile. L’observation de cet indice est optionnel, la combinaison de la glaire cervicale et de la température est suffisante pour apporter de la sécurité à la pratique.

C’est une contraception naturelle qui s’adresse aux femmes à toutes les étapes de leur vie.

Est-ce que la symptothermie est efficace ?

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnait la symptothermie comme méthode de contraception avec un taux de fiabilité de 98,2% en utilisation courante. Pour comparaison, la pilule à un taux de fiabilité de 91%[1].

Qu'est-ce qui fait l'efficacité de la symptothermie ?

Voici quelques facteurs qui permettent à la symptothermie d’être une contraception efficace et sécurité :  

  • Premièrement, c’est la méthode elle-même. La symptothermie par Sensiplan repose sur les travaux du Planning Naturel Familial constitué de groupes de recherches dans les universités de Düsseldorf et Heidelberg. Ainsi ce sont plus de 40 000 cycles qui ont été étudiée depuis plus de 30 ans et les recherches se poursuivent encore aujourd’hui pour assurer l’efficacité de la méthode.
  • Un autre facteur de réussite est évidemment la rigueur dans les observations qui sont quotidiennes et le respect de la méthode pour un usage le plus sécuritaire possible. Pour cela, une formation complète avec un.e conseiller.ère en symptothermie est primordiale. Se faire accompagner pour comprendre les règles et aussi bien interpréter ses observations te permettra de prendre confiance en ta pratique et de pouvoir voler de tes propres ailes au bout de quelques mois.
  • Enfin, la clé de réussite résidera principalement sur ta motivation à apprendre la méthode. Voir même à l’implication de ton· ta partenaire dans le suivi du cycle. Car en effet, dans les périodes de fertilité, pour une utilisation en contraception, il sera important d’utiliser un autre moyen de contraception, comme le préservatif, ou éviter les rapports pénétrants. Et dans les cas de désir de grossesse partager les secrets de l’ovulation sera intéressant pour les deux parties impliquées. Notamment pour avoir des rapports au bon moment et sortir de la charge mentale de la « reproductivité ». La communication sera donc primordiale.· 
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Est-ce que c'est pour moi ?

La symptothermie est une contraception pour toi si tu souhaites : 

  • te libérer des contraception hormonales et de leurs possibles effets secondaires,
  • retrouver ta libido,
  • gagner en autonomie dans ta contraception,
  • apprendre à mieux connaître le fonctionnement de ton corps, son fonctionnement et celle de ton cycle,
  • observer les évolutions physiologiques de ton cycle au jour le jour,
  • faciliter la planification d’une grossesse,
  • creuser les possibles déséquilibres hormonaux de ton cycle (car les graphiques sont une mines d’informations incroyables !).

Enfin, la symptothermie est pour toi qu’elle que soit ta situation : que tu sois célibataire et curieux.se, en couple avec un.e partenaire partant.e dans l’aventure, en recherche d’une contraception ou en souhait de grossesse.

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Comment cela se déroule ? De quoi j’ai besoin ?

La symptothermie nécessite peu de matériel. Un thermomètre à double décimale pour prendre ta température le matin et un graphique papier que tu peux trouver ici.

Tu peux également te procurer le Manuel Sensiplan pour te plonger dans la méthode et le livre d’exercices.

Enfin, comme je le disais plus haut, une clé de réussite de l’apprentissage de la méthode est de se faire accompagner. Pour connaitre les modalités de mon accompagnement à la Symptothermie tu peux te rendre ici.

En résumé la symptothermie

Ce n'est pas ...

  • Une technique de grand-mère, comme la méthode Ogino dont tu as peut-être entendue et qui n’est pas fiable. Au contraire, c’est une méthode encore étudiée qui, grâce à la combinaison de l’observation de la glaire cervicale et la température, la rend très sécuritaire.
  • Une méthode prédictive, comme les méthodes dites de calendrier qui se basent sur la date des règles pour dater l’ovulation alors que non, l’ovulation n’a pas lieu au jour 14. Avec la symptothermie et le suivi quotidien, ce sont tes observations qui vont permettre de connaitre approximativement la date de l’ovulation. Et grâce aux différentes règles de sécurité, il n’y a pas de prises de risques si tu souhaites l’utiliser en contraception.
  • Une contraception naturelle donc plus risquée qu’une autre. C’est d’ailleurs le contraire puisque la pilule a un taux de fiabilité pratique de 91%, le DIU au cuivre de 99,2% et le préservatif de 85% et le retrait de 78% alors que celui de la symptothermie est de 98 %.

C'est...

  • Une méthode de contraception ou de procréation fiable et sécuritaire
  • Une méthode scientifique et sans hormones
  • Un outil incroyable pour en apprendre plus sur soi-même
  • Adapter à toutes les femmes, même à celles qui ont des cycles irréguliers. D’ailleurs, l’observation du cycle est un superbe outil pour déceler les possibles déséquilibres hormonaux !

Prête pour l'aventure ?

Tu as envie de te lancer dans l’apprentissage de la symptothermie ? Et tu souhaites gagner en assurance dans  la compréhension de la méthode et gagner en sécurité ?